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Après sept saisons passées à Montpellier, Souleymane Camara, l’attaquant sénégalais de 31 ans, a marqué l’histoire du club héraultais. Joker de luxe de Courbis, l’ancien Niçois sait faire la différence en sortie de banc.

Alors qu’il dispute actuellement sa septième saison sous les couleurs de Montpellier, Souleymane Camara, 31 ans, fait figure de vétéran dans le groupe pailladin. L’ancien Moné­gasque, avec 56 buts sous le maillot héraultais, est même devenu le troisième meilleur buteur de l’histoire du club, derrière un certain Laurent Blanc (84 buts) et Jean-Marc Valadier (70 buts). Une belle consécration pour un joueur discret, qui n’attire pas forcément la lumière sur lui, mais ô combien efficace.
Pas toujours titulaire, il sait tirer son épingle du jeu à chaque minute passée sur le pré, en témoigne son titre de remplaçant le plus prolifique de L1 (18 buts marqués en sortie de banc). Un statut de joker de luxe qui ne semble pas déranger le buteur formé à l’As Monaco. «Je suis un compétiteur. Je bosse pour débuter mais chaque moment passé sur le terrain est important», déclarait-il récemment. Et l’international sénégalais a joint les paroles aux actes lors de la dernière rencontre du Mhsc en Ligue 1, face à Rennes. Entré à un quart d’heure de la fin du match, c’est lui qui sauve les siens en marquant le but égalisateur dans les derniers instants de la rencontre, inscrivant au passage son 4e but de la saison (2-2, score final).
Le retour de Courbis sur le banc héraultais, celui-là même qui l’avait fait venir de Nice en 2007, a aussi fait beaucoup de bien à l’avant-centre. Mais à 31 ans, se pose la question de son avenir. Sollicité lors des derniers mercatos, il a toujours fait le choix de la stabilité. «J’ai eu des sollicitations. Mais j’ai toujours pris ma décision en écoutant ma femme, mes enfants. Et en repensant au fabuleux titre de 2012, je ne regrette vraiment pas d’être resté ici», indique-t-il dans les colonnes du Midi Libre.
Moins médiatique que d’autres jou­eurs du Mhsc, comme Mbaye Niang ou encore Cabella, Camara travaille sereinement et a prouvé qu’il était indispensable à Montpellier. Cadre le plus ancien du vestiaire avec Jour­dren, il est en tout cas parvenu à marquer l’histoire du club de Louis Ni­collin. Et l’aventure n’est pas encore finie.

 

Lequotidien

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