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Mory Diaw, interrogé par les internautes sur Twitter de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) évoque ses ambitions avec la sélection nationale et bien plus…

Quels sont vos objectifs en club et avec la sélection ?

Mes objectifs en club, c’est de continuer à performer, d’aider l’équipe dans ses objectifs qui sont le maintien. En sélection, je viens tranquillement, essayer de faire ma place et d’apporter mon expérience à un groupe qui vit très bien.

Est-ce que vous regrettez d’avoir passé autant de temps dans certains Championnats ?

Oui et non sachant que ça m’a apporté beaucoup d’expérience de jouer dans pas mal de pays différents, où j’ai appris une culture de football différent. Au final, partout où je suis passé, ça m’a apporté quelque chose de différent.

Comment voyez-vous la concurrence en sélection ?

Franchement, moi je viens d’arriver. Mon but c’est de rester en sélection. Maintenant, il y a une concurrence qui est là et il fait la respecter. Le principal c’est qu’on soit tous unis pour faire avancer le peuple sénégalais, l’Equipe Nationale, et que tout le monde soit content.

Mory Diaw, quel est votre plus grand souvenir de la sélection du Sénégal ? Quel quartier connaissez-vous au Sénégal ?

Comment je vais répondre à la deuxième question ? Mon père vient de Matam, ma mère vient de Walaldé (commune située dans le département de Podor et la région de Saint-Louis, NDLR). Sur Dakar, j’habite à Yoff. Je connais beaucoup de quartiers à Dakar et aux alentours.

Mon grand souvenir de la sélection c’est la Coupe du Monde 2002 et, bien sûr, la dernière CAN. Je l’ai vécue en tant que supporter et j’ai vibré. Là, ça fait plaisir d’être avec ces joueurs qui ont ramené la CAN au peuple sénégalais, à nous.

Ismael Jakobs très heureux de rejoindre la Tanière

Est-ce que vous pourrez nous faire un bref résumé de votre parcours avant d’arriver en sélection ?

Je suis formé au Paris Saint-Germain. Après, j’ai été au Portugal. Ensuite, j’ai fait une saison sans club parce que j’avais résilié mon contrat au Portugal. J’ai fait six mois en Bulgarie. Mais, là-bas, ça s’est mal passé. Après, j’ai résilié mon contrat et j’ai refait un an sans club. Puis, j’ai été en Suisse, en Quatrième Division au début, avant d’être repéré par Lausanne-Sport où j’ai fait trois ans pleins et je me suis imposé en tant que titulaire. Là, je viens de rejoindre Clermont. Wallah !

Est-il vrai que quand le fameux numéro du coach (Aliou Cissé) a sonné sur votre téléphone, vous avez failli ne jamais répondre car vous ne répondez jamais aux numéros inconnus ?

C’est un ami, c’est pourquoi il m’a envoyé cette question (rires). Il sait très bien ce qui s’est passé. En fait, moi, je suis quelqu’un quand mon téléphone sonne, si je ne connais pas le numéro, je ne réponds pas, il faut que la personne m’envoie un message. Là (avec Aliou Cissé), je vois un numéro que je ne connaissais pas et je me suis dit « c’est qui celui qui m’appelle ? »… J’étais avec deux jeunes de l’équipe, il y a en même un qui est sélectionné avec les U23 du Sénégal, Baba Diallo… Je décroche et j’attends « Allô, oui Mory c’est le sélectionneur Aliou Cissé ». J’ai dit : « Dieu merci j’ai répondu » (rires). Et voilà, après on en est là.

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