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Les trois défaites des «Lions» en l’espace d’un an face à la Côte d’Ivoire n’entament en rien le moral des joueurs de l’équipe nationale du Sénégal. Au contraire ! Moussa Sow, croit encore à une chance de qualification du Sénégal à la coupe du monde 2014 au Brésil. Un tel «miracle» (remonter deux buts) peut se produire ce samedi à Casablanca. L’attaquant des «Lions» appellent ses coéquipiers à «détester» la défaite surtout face aux mêmes adversaires.

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Moussa, dans quel état d’esprit êtes vous avant d’affronter la Côte d’Ivoire ce samedi au Grand Stade de Casablanca ?

Nous sommes dans un bon état d’esprit. Et je crois qu’il ne nous a jamais quitté. On le ressent dans tous les rassemblements de l’équipe nationale. Nous sommes bien dans nos têtes. Nous savons ce que nous avons à faire. Nous sommes conscients que tout n’a pas été parfait. Mieux, nous n’avons pas besoin de discours pour nous motiver. Encore moins d’encouragements entre nous. Nous savons c’est quoi notre objectif ce week-end. C’est la gagne avec deux buts d’écart. La motivation a toujours été là. Le reste va se passer sur le terrain. Nous avons envie de donner le maximum de nous-mêmes.

La Côte d’Ivoire a battu le Sénégal trois fois en un an. Le match de samedi ne revêt-il pas un caractère particulier pour vous ?

Effectivement ! Je pense que le match revêt un caractère particulier. Ils nous ont battus trois fois, dont deux fois en éliminatoires de la CAN 2013 et une fois en match aller des éliminatoires de la coupe du monde. C’est un revers difficile à accepter. Mais, il nous appartient de détester la défaite, surtout face à la Côte d’Ivoire. Ce week-end, nous aurons une autre force pour pouvoir tout donner sur le terrain pour gagner même si nous savons que ce ne sera pas facile.

Vous dites que la défaite du 12 octobre a été difficile à digérer. Qu’est ce que vous vous êtes dits entre joueurs ?

On s’est dit que ce n’est pas encore fini. Il y a un but que nous avons marqué à la dernière seconde. Ce but nous a redonné espoir. Si nous n’avions pas inscrit ce but, moralement, ça allait très difficile à gérer. Dans le football, tout est possible. On a souvent assisté à des renversements de situation. C’est pour vous dire que nous avons encore des possibilités de nous qualifier. Nous avons une équipe de qualité, même si elle n’a pas beaucoup d’expérience. Nous avons une équipe composée de jeunes joueurs qui ont envie de donner le maximum d’eux-mêmes.

Personnellement, et je crois que c’est le cas de tout le monde, je suis d’avis que nous pouvons décrocher la qualification parce que nous avons tous envie d’aller à la Coupe du monde.

Vous croyez vraiment qu’un tel miracle peut se produire ?

Personnellement oui ! J’y crois. Avec l’aide de Dieu, tout est possible. Maintenant, c’est à nous de faire attention, de rester vigilants. Parce que même quand vous regardez le contenu du match, les statistiques, nous sommes largement devant. On a plus de tirs. Sur la possession de la balle, c’est du 50-50.

Nous savons qu’ils sont forts en contre-attaques avec de grands joueurs. Si nous arrivons à bloquer tout ça, on pourra réussir quelque chose.

Justement, avec deux buts d’avance, la Côte d’Ivoire va certainement utiliser son meilleur atout : la contre-attaque. Cela ne risque-t-il pas de vous compliquer la tache ?

Je reviens encore sur le match aller. La Côte d’Ivoire a fait plus de fautes que nous. Ce qui signifie qu’ils ont essayé de casser le jeu dés qu’ils savaient qu’ils ne pouvaient pas jouer. Nous devons faire la même chose tout en étant intelligents pour éviter des cartons. Nous savons aussi que nous allons prendre plus de risque. Ce qui signifie qu’il faut rester vigilant derrière pour éviter des contres rapides. Il ne faut pas que le onze se détache. Il doit rester en bloc.

Vos trois défaites se justifient-elles par un respect excessif de l’adversaire ?

Respect ! Je ne sais pas trop. Mais je ne pense pas. Ce sont les deux buts que nous avons pris en quinze minutes qui ont bouleversé notre stratégie. Au bout de quinze minutes, tout le travail que nous avons fait, est tombé à l’eau. Ce n’était plus facile de se remettre dans le jeu. Mais très honnêtement, nous n’avons pas démérité. Par rapport au respect, je ne pense pas que ce soit le cas, parce que nous avons un objectif et on ne respecte pas l’adversaire sur le terrain.

Quid de l’expérience des Éléphants rapport à la jeunesse des Lions ?

C’est vrai qu’ils sont plus expérimentés que nous parce qu’ils ont fait plusieurs CAN et deux coupes du monde. Alors que seuls certains d’entre nous ont connu une CAN. Peut-être ça peut jouer. Peut-être que non. Ce qui reste vrai en revanche, c’est que des joueurs comme Drogba savent mieux comment gérer un match. Quand est-ce qu’il faut simuler, quand est-ce qu’il faut garder le ballon, quand est-ce qu’il faut accélérer, etc.

Mais par rapport au challenge et à l’objectif, jeunesse ou pas, il faut aller chercher la victoire et se qualifier.

©sudonline

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