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Devenu l’un des meilleurs défenseurs centraux de L1 moins de quatre ans après ses débuts en CFA, le Sénégalais Papy Djilobodji, sûr de ses qualités, vise encore plus haut que le FC Nantes,buteur contre Toulouse samedi lors de la 18e journée.

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S’il brille aujourd’hui à 25 ans sur les pelouses de l’élite, Djilobodji a découvert le football français via sa 4e division et Moissy-Cramayel, où il a débarqué à l’été 2009 en provenance de l’AS Saloum, à environ 200 km au sud-est de Dakar.

Il restera moins de 6 mois en Seine-et-Marne, le temps notamment d’inscrire un but d’un lob de 40 mètres contre le FC Mantois: ses qualités qui n’avaient pas sauté aux yeux des recruteurs de Lille et de la Lazio Rome, où il a effectué des essais infructueux, n’ont en effet pas échappé à ceux des Canaris.

Défenseur intraitable dans les duels et excellent dans le jeu aérien (il mesure 1,92 m), il n’a cessé de progresser depuis son arrivée chez l’octuple champion de France, ce qui lui a permis de connaître cette année ses deux premières sélections avec les Lions de la Teranga.

“Il gagne en maturité et est de plus en plus constant dans ses performances. Il est très concentré du début à la fin, ce qui était un petit peu son défaut avant. Il a bien corrigé ce point là et il fait des prestations plus que remarquables pour sa première saison en Ligue 1”, note son coéquipier Olivier Veigneau.

Pratique du yoga

“Il est beaucoup plus calme, il s’énerve et disjoncte moins, fait moins de fautes bêtes. Il est plus réfléchi, reste plus concentré sur son match. Il a aussi vraiment franchi un cap dans la sortie de balle. Il jette moins le ballon qu’avant, il est beaucoup plus sûr”, ajoute son entraîneur Michel Der Zakarian.

“C’est en partie grâce à la pratique du yoga, que j’ai découvert en début de saison dernière sur les conseils de mon agent. Cela m’apporte beaucoup au niveau de la concentration et de la récupération”, souligne Djilobodji, par ailleurs “pas surpris” par sa progression.

“J’ai confiance en moi, je sais ce que je peux faire. J’ai fait pas mal de chemin, j’ai pas mal galéré, mais le meilleur reste à venir. Je veux grimper là-haut, être au top jusqu’à la fin, faire une très belle carrière, jouer dans de grands clubs. Je ne veux pas m’arrêter là, sinon ce serait du gâchis pour moi et ma famille”, affirme-t-il d’une voix posée.

“Avec son gabarit, il en impose, donc il n’a pas besoin de parler trop fort. Il parle souvent doucement mais il impressionne avec sa carrure”, relève en souriant Veigneau.

“Grimper là-haut”, c’est aller un peu plus au Nord, dans un Championnat d’Angleterre dont il rêve, même si son club de cœur est le Real Madrid – “je porte le numéro 3 car c’était celui de Roberto Carlos au Real”, explique Djilobodji, sous contrat avec le FCN jusqu’en juin 2016.

Il en coûtera aux clubs intéressés au moins 20 millions d’euros, le prix minimum fixé par son président Waldemar Kita.

 

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