Inconnu des supporters phocéens avant son arrivée à l’OM cet hiver, Modou Sougou doit maintenant faire ses preuves. L’attaquant sénégalais a fait un point sur ses premières semaines marseillaises en exclusivité pour « But! ». Entretien.
But ! : Modou, comment se passe votre intégration au sein de l’effectif olympien ?
Modou SOUGOU : Mon intégration se passe très bien. Les gars m’ont superbement bien accueilli, c’était sympathique. Avant de venir j’avais la chance de connaitre Souleymane Diawara et Leyti Ndiaye. Ça m’a fait du bien de ne pas être esseulé.
On vous a senti bien en jambes lors de vos différentes entrées, notamment face à Valenciennes. Où en êtes-vous physiquement ?
D’un point de vue sportif, je commence à me retrouver. Je travaille dur à l’entraînement pour être rapidement à mon niveau et ça commence à payer. Je ne suis plus très loin de mon meilleur niveau. Concernant le match contre Valenciennes, je suis content d’avoir participé au but à la dernière seconde. J’ai plongé au premier poteau et je me retrouve à la lutte avec le défenseur. Je le gêne et ça permet à Rod (ndlr : Fanni) de marquer derrière. On a beaucoup poussé pour marquer ce but et on a réussi, c’est de bonne augure pour la suite de ne rien lâcher comme ça. Le groupe a envie de faire des bons résultats et se bat jusqu’au dernier moment.
Votre situation actuelle, où vous semblez être utilisé en tant que joker, vous convient-elle ?
Quand je rentre sur le terrain, je me donne à fond. J’ai beaucoup à prouver et je donne les minutes qu’on me donne pour y arriver. Même quand je rentre moins de dix minutes en match, ce qui n’est vraiment pas beaucoup, je donne le maximum pour aider l’équipe. J’observe beaucoup le match quand je suis sur le banc. Quand j’entre, j’essaye d’appuyer sur les faiblesses de l’adversaire, que ce soit en prenant la profondeur, en exploitant les espaces libres ou en percutant dans l’axe. Mais l’essentiel est que j’aide l’équipe à gagner quand on fait appel à moi car on a besoin de prendre des points.
Vous venez de Cluj. Quelles différences y a-t-il entre le championnat de France et celui de Roumanie ?
Il y a d’énormes différences entre le championnat de France et celui de Roumanie. Là-bas, il y a un écart énorme entre les équipes de tête qui luttent pour le titre et le reste. En Roumanie il y a 5-6 équipes fortes mais le reste ne suit pas. Il y a un réel fossé dans tous les aspects du jeu, que ce soit technique, physique ou tactique. En France le championnat est beaucoup plus équilibré, les équipes se valent, tout le monde peut battre tout le monde.
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