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Élément clé du vestiaire marseillais, Souleymane Diawara n’a pas sa langue dans sa poche et sa parole vaut de l’or. S’il n’a jamais eu de problèmes avec Didier Deschamps, le roc sénégalais se réjouit de l’arrivée d’Élie Baup et se livre à quelques confidences intéressantes sur les deux hommes.

Tout a été dit sur le départ de Didier Deschamps de l’OM cet été. Si le principal intéressé a lui-même évoqué un mal-être et une réelle envie de quitter le navire phocéen, Souleymane Diawara n’avait pas encore donné son avis sur le départ d’un coach qui l’avait fait venir sur la Canebière et sur celui qui l’a remplacé cet été. C’est désormais chose faite dans un entretien accordé à l’Équipe aujourd’hui.

Pour Diawara, la cassure était bel et bien réelle et s’explique par un manque réel de communication et d’un turn over pas vraiment compris par les joueurs. « Je garde un super souvenir de Deschamps. Il m’a fait venir à Marseille (en 2009) et gagner des titres. On avait de bonnes relations. À un moment, il y a eu une cassure entre lui et certains joueurs, qui estimaient ne pas avoir leur chance. Ils en avaient marre. On ne se battait plus les uns pour les autres. J’ai toujours parlé librement avec Deschamps et Anigo (directeur sportif). Mais pour certains coéquipiers, c’est un gros soulagement de pouvoir parler désormais au nouveau coach ou à José sans se poser de questions. »

Ce soulagement et l’arrivée au club d’Élie Baup a donc redonné un véritable élan au sein du club, ce qui explique en grande partie le départ tonitruant de l’OM en ce début de saison (5 victoires consécutives et un match nul héroïque à Fenerbahce). Son principal fait d’armes étant d’avoir redonné confiance à certains joueurs et de remettre au cœur du projet tactique, une certaine qualité de jeu. « Il a redonné confiance à certains joueurs. La qualité de jeu est essentielle à ses yeux. Tous ses entraînements sont basés sur le jeu. Ça sourit et ça bosse. On le retrouve sur le terrain. Tout le monde est épanoui, content. À son arrivée, il a mis quelques règles. C’est le coach. On doit le respecter, obéir à ses ordres. Au stage de Crans-Montana début juillet, on lui a demandé de chanter, comme tous les nouveaux. Il n’a pas chanté. Il nous a dit qu’il était l’entraîneur, pas un joueur. Qui allait l’engueuler ? » Et si Élie Baup était le véritable responsable de ce début de saison historique ? Si les supporters attendent de voir si cela va durer, les joueurs en sont apparemment convaincus. Et c’est bien le plus important…

Source: Footmercato

 

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