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Formé à Lyon où il a joué ensuite trois ans en CFA, Ousmane Ndiaye a signé depuis 2011 un contrat pro avec Arles- Avignon (Ligue 2). Alors que son contrat expire à la fin de la saison, le défenseur central de 22 ans souligne que son agent est en train de travailler pour lui trouver un club plus coté. Ce qui augmentera ses chances de réaliser son rêve de jouer en équipe nationale.

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Conscient du potentiel du Sénégal en défense, le fils de l’ancien joueur Pape Alassane Ndiaye soutient qu’il n’a jamais eu peur de la concurrence. Il demande juste au sélectionneur d’être «curieux» en regardant aussi du côté des Joueurs qui ne bénéficient pas de l’exposition médiatique au même titre que les habitués de la tanière. Regrettant l’absence des Lions à la Coupe du monde, le défenseur natif de Ouakam pense que la génération de 2002 avait tracé la voie et que c’est à la nouvelle vague de terminer le travail.

L’AS : vous êtes passé du centre de formation de Lyon à Arles Avignon. comment ça s’est passé ?

Ousmane Ndiaye : J’ai commencé à jouer dans une petite équipe de la banlieue parisienne. C’est mon père Pape Alassane Ndiaye qui a joué dans l’équipe nationale du Sénégal qui en était le coach. Et il a pu m’apporter toute sa connaissance. Par la suite, j’ai eu la chance d’avoir un grand-frère qui était au centre de formation de Lyon. C’est lui qui m’a proposé de faire les tests. Je les ai faits et passés. J’ai fait dix ans dans le centre de formation de Lyon. J’ai joué dans toutes les équipes de petites catégories où j’étais souvent capitaine. En 2011 après trois saisons en CFA, quand il a fallu quitter le centre, j’avais le choix entre rejoindre l’équipe première ou aller à Arles Avignon. J’ai choisi la seconde option car las-bas j’étais sûr d’avoir plus de temps de jeu.

Vous êtes à Arles Avignon depuis 3 ans. comment ça se passe là-bas pour vous?

Je suis ici depuis 2011-2012 et ça se passe bien dans l’ensemble au plan personnel, car j’ai pas mal joué. Pour l’équipe, on avait bien démarré, mais depuis quelque temps ça marche moins. Et cette saison on peut dire que c’est une saison mitigée.

Le rêve de tous les joueurs expatriés est de jouer en sélection. pensez-vous déjà à l’équipe nationale?

L’équipe nationale ? Ah oui, J’y pense forcément. J’ai côtoyé Ndiaye Dème Ndiaye qui est allé souvent en équipe nationale. Il m’a parlé de la sélection avec beaucoup de fierté et de joie si bien que dès fois, quand il était convoqué, j’avais envie de partir avec lui. Mbaye Diouf Dia aussi me parle de l’équipe nationale. Et comme tout joueur, je souhaite un jour porter les couleurs du Sénégal. Je sais que ce n’est pas facile. Et surtout quand on joue en Ligue 2, c’est plus difficile de prétendre à une place en sélection. C’est pourquoi j’essaye de me donner les moyens de pouvoir y accéder en bossant dur.

Vous êtes défenseur et c’est un secteur où la concurrence est rude en équipe nationale. cela ne vous fait pas peur ?

Personnellement, la concurrence ne m’a jamais fait peur. Sur un terrain je suis un guerrier, je ne me laisse pas faire. C’est vrai que les joueurs de la sélection sont tous en première division. Et je sais que pour avoir plus de chance d’être convoqué, il faut être dans un grand club. Et j’espère que ce sera bientôt le cas pour moi. Mon objectif de toujours est de jouer au haut niveau. Je veux apprendre et progresser et non m’assoir sur le banc. Mon contrat finit en fin de saison et mon agent est en train de travailler pour me trouver un bon point de chute. Mais je ne peux en dire plus pour le moment.

Aujourd’hui, en tant que joueur quelle appréciation faites-vous de l’équipe du Sénégal?

L’équipe nationale connaît des périodes difficiles, c’est vrai. Mais à mon avis c’est compréhensible car on est dans une période de transition. Il faut toujours laisser du temps au temps. L’équipe est constituée pour l’essentiel de jeunes joueurs qui ont fait leurs preuves en Angleterre, en France et partout ailleurs. Mais il faut leur laisser le temps de gagner encore en expérience, en club comme en sélection. Il y a des jeunes comme Idrissa Gana Guèye et Pape Souaré que j’ai rencontrés à Lille. Ils sont toujours jeunes malgré leur talent. Et je pense qu’il faut leur laisser encore le temps de se bonifier et tout ira bien.

Le Sénégal a raté la dernière can et va rater le prochain mondial. des regrets pour vous?

En tant que joueur, c’est dommage de rater un rendez-vous aussi important dans la carrière d’un joueur. Pour le pays aussi c’est important. Surtout que le Sénégal méritait d’aller en coupe du monde car il fait partie des grands d’Afrique. Le Sénégal a laissé des traces en coupe du monde. La génération des El hadji Diouf et autres a tracé la voie et il faut terminer le travail.

Si vous aviez un message pour le sélectionneur, quel serait-il ? 

Je pense que l’encadrement technique et le sélectionneur en particulier doivent être curieux. Il faut être curieux et prendre la peine de regarder partout, si l’on sait que certains championnats sont plus médiatisés que d’autres. Je comprends que les gens soient plus réticents quand il s’agit de la Ligue 2. Mais bon, tout cela n’est pas de mon ressort. En tant que joueur, mon rôle c’est de travailler et de me donner les moyens d’attirer l’attention du sélectionneur et j’y arriverai inchallah.

 

L’AS

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