Publicité

 Waa Sports : Qu’est-ce que cela vous fait de revenir en équipe nationale ?

Publicité

Pape Samba Guèye : C’est toujours un plaisir de retrouver la “Tanière”. L’équipe nationale est une fierté pour tout joueur sénégalais. Il y a beaucoup de joueurs dans le monde qui ne veulent que ça : jouer pour leur pays. Donc si on m’appelle, je ne peux que m’en réjouir.

Le fait d’être appelé, disons par défaut, pour remplacer un absent ne vous dérange pas ?

Il n’y a aucun problème. Le fait d’avoir pris la place de Kouyaté (Cheikhou) ne me pose aucun problème, même si j’aurais aimé qu’on m’appelle sans que je n’ai à remplacer quelqu’un. Je veux dire par là que je n’aurais jamais souhaité que Cheikhou se blesse pour que je puisse revenir. C’est un ami. L’équipe nationale appartient à tout le monde et on veut tous le bien de l’équipe.

“Je ne suis là pour prendre la place de personne.”

Qu’est-ce qui a retardé votre retour dans la “Tanière”, où on ne vous a pas vu depuis Libéria – Sénégal du 15 juin 2013?

Je ne sais vraiment pas. Seul le coach Alain Giresse pourra répondre à cette question. Je suis dans mon club pour faire correctement mon boulot. Mais comme je vous l’ai dit, il y a énormément de joueurs qui veulent rejoindre l’équipe.

Vous retrouvez une équipe qui commence à retrouver du bon rythme. Comment avez-vous trouvé la prestation des “Lions” pour leurs deux derniers matches ?

Les prestations étaient bonnes ; j’étais fier de voir l’équipe. Elle a fait l’essentiel en décrochant les six points en deux matches, mais c’était aussi un plaisir de voir le jeu que les copains ont produit. Avec cette lancée, c’est sur qu’on ira loin dans les qualifications.

Kouyaté affiche une belle forme… Cela ne vous inquiète pas d’avoir à prendre sa place ?

Je ne suis là pour prendre la place de personne. Cheikh c’est un ami : jamais je n’aurais souhaité qu’il se blesse. Mais finalement, l’essentiel est que si le coach me fait jouer je donnerais le meilleur de moi-même. Il s’agit d’une chance à saisir à fond.

Justement, Giresse vous a appelé à trois reprises mais jamais il ne vous a utilisé. N’avez-vous pas peur de revivre le même scénario ?

Non, je n’ai pas peur. Quand le coach aura besoin de moi sur le terrain je jouerai. Il ne faut pas se dire qu’on doit jouer coûte que coûte. Déjà, quand on vous sélectionne cela veut dire que l’entraineur pense à vous. Tous les 23 convoqués ne peuvent pas prendre part, c’est impossible. Mais chacun à sa chance.

Comment appréciez-vous la défense à trois des “Lions”, en tant qu’un défenseur central ?

C’est un schéma tactique comme les autres. Mais vu les résultats, c’est une bonne formule. On voit que les défenseurs se sentent à l’aise sur le terrain et c’est le plus important. C’est un système qui va bien à l’équipe.

“Comme tous les footballeurs mon rêve c’est d’évoluer en Angleterre ou en Espagne.”

Avez-vous déjà joué avec ce système ?

Bien sûr… A maintes reprises avec mon club, Metalist Kharkiv (Ukraine).

Avec réussite ?

Ça dépend. Parfois on peut faire un excellent match comme il peut y avoir pas mal de problème au niveau de la défense.

Avec quel rôle vous voyez-vous dans une défense à trois des “Lions” ?

Actuellement, je ne peux rien dire sur ça. Je ne sais pas si le coach va m’utiliser ou pas. Ce qui est sûr, c’est que je ferai tout pour réussir un bon match.

Au vu des défenseurs centraux qui jouent, lequel pensez-vous être le plus à l’aise avec sur le terrain ?

Je n’ai de problème avec aucun d’entre eux. Peut importe le joueur. Pour une bonne coordination et entente, il suffit de bien se parler sur le terrain. Généralement tout se passera bien.

Vous en êtes à votre neuvième saison en Ukraine. Qu’est-ce qui vous retient là-bas ?

Je me sens bien ici. J’ai eu pas mal de propositions dans d’autres championnats, mais les dirigeants ne voulaient pas me laisser partir. En plus, mon club joue la Coupe d’Europe et fait de bon parcours.

Si jamais vous quittiez le championnat ukrainien, quel serait votre destination ?

Comme tous les footballeurs mon rêve c’est d’évoluer en Angleterre ou en Espagne. Mais pour l’instant je suis ici, malgré que le pays se trouve dans des difficultés (Ndlr : conflit avec des rebelles pro-Russes). Mon contrat prend fin en 2017 et puisque le football va vite, je pourrais quitter avant tout comme je pourrais le terminer.

Pensez-vous avoir le style de jeu qu’il faut pour pouvoir évoluer en Angleterre ?

(Rires) Entre les championnat ukrainien et celui anglais il n’y a pas le grand écart qu’on imagine. La Premier League est plus médiatisée, je le reconnais. Mais si on regarde les matches d’Europa League pour voir comment les équipes d’Ukraine jouent, on se rend compte que la différence n’est pas grande. En Angleterre le foot va vite certes, mais ce ne sont pas tous les clubs qui sont bonnes.

C’est la 5e fois que vous jouez en Europa League sans jamais dépasser les quarts de finale. Quel bénéfice y a-t-il à la fin ?

Depuis 2006 on joue en Europa League – sauf l’année dernière. Déjà, le fait de se qualifier montre que notre équipe est performante. Même si on n’a jamais dépassé les quarts de finale, j’ai appris beaucoup de chose dans cette compétition. D’abord j’ai gagné en maturité et en expérience. C’est un niveau très élevé.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici