Cri de singe dont vous avez été victime contre l’Atletico Madrid. Qu’est qui s’est réellement passé ?
C’est un fait qui s’est passé… C’est un truc dont je n’aime pas parler. Sur le coup, j’ai réagi parce que j’étais à domicile. Je ne pouvais pas accepter d’entendre des cris de singe ? J’ai réagi par une danse pour leur montrer que je me foutais de leurs cris. Après, les joueurs qui sont venus vers moi me comprenaient pas ce qui s’était passé. Quand ils sont tous compris que ce sont leurs supporters qui ont commencé, ils sont venus me demander pardon. C’est le passé. Maintenant, on regarde vers l’avant.
Dans la presse, vous aves réagi à cause de la présence de votre famille…
Ce n’est pas seulement cela. Il y a ma famille mais de telles choses ne doivent pas se faire. Je crois qu’il faut lutter contre le racisme et c’est des choses qui arrivent beaucoup de fois en Espagne et sur le coup j’ai réagi comme cela parce que j’en avais marre.
Qu’est ce que cela vous fait de retrouver la Tanière après avoir été absent pendant plusieurs matchs ?
Défendre les couleurs de son pays, cela fait toujours plaisir. On est là pour apporter notre jeu, ce que je sais, tout ce que j’ai appris dans le foot. On verra ce qui va se passer. Si j’ai l’occasion de jouer, je ferai mon match. Après c’est les vacances et le repos.
Pensez-vous quitter Levante pour un club plus huppé ?
On verra. C’est le futur. Je ne sais pas. Je ne vais pas me prononcer. C’est vrai que je suis ambitieux. On verra ce qui va se passer durant le mercato.
Beaucoup de clubs seraient à vos trousses. Peut-on avoir des noms ?
C’est la presse qui dit cela. On va se concentrer sur les deux derniers matchs (avec le Sénégal) qui nous reste pour la saison et après on sera au repos avant de voir ce qui va se passer.
Que savez-vous du Burkina, votre adversaire de demain (aujourd’hui) ?
C’est une très bonne équipe. Ils sont vice-champions d’Afrique. Ils ont de très grands joueurs qui sont en France surtout. C’est un bon match pour se mesurer et se préparer avant les qualificatifs pour la CAN qui vont être durs.
Y a-t-il des joueurs burkinabés qui vous impressionnent particulièrement ?
Impressionner non mais on a beaucoup de respect pour eux car c’est des joueurs contre qui on a souvent joué. Il y en a plein qui jouent à un bon niveau en France ou ailleurs. Il y a Kaboré, Bakary Koné de Lyon. Il y a plein de joueurs qui ont l’habitude de jouer les hautes compétitions. Donc, on sait à qui on a affaire demain (aujourd’hui).
