Pour rafler le maximum de suffrages, le candidat à la présidence de la FSF, sous la bannière de la Renaissance sportive de Yoff, Oumar Ndiaye, s’est doté d’un programme dont les principales priorités sont : revaloriser le football amateur, donner plus de moyens aux clubs démunis, revoir les textes, chercher les moyens additionnels pour rendre les clubs autonomes et renforcer les compétitions nationales des petites catégories.
A son avis, sa candidature n’est dirigée contre personne. Il veut simplement aider le football national à reprendre son identité. « J’ai parlé de ma candidature à Me Augustin Senghor, le président sortant que je considère comme mon jeune frère. Donc, de ce côté, il n’y a aucune animosité entre nous, car nous œuvrons tous pour l’intérêt du football sénégalais », a dit le candidat de la Renaissance sportive de Yoff.
Hormis la Ligue pro donc, son programme s’articulera aussi autour de la prise en compte des anciens internationaux de la première et de la dernière génération, des arbitres, des ligues et des districts qui seront budgétisés afin de les rendre autonomes et leur permettre d’organiser sereinement leurs compétitions locales. L’homme qui a longtemps œuvré dans le mouvement navétane avant la « naissance » de son club, la Renaissance sportive de Yoff, qu’il a fait monter en National 2 puis en National 1, pense qu’il peut valablement diriger le football sénégalais.
Agent du ministère de la Santé et diplômé d’état en Gestion de deniers publics, Omar Ndiaye se présente conséquemment comme un gestionnaire rigoureux qui veut donner une autre image du football sénégalais. A son avis, le dirigeant doit rester à sa place, idem pour le footballeur afin que les objectifs soient atteints. « En tout cas, je pars avec l’espoir que mon projet sportif sera accepté et que le Sénégal montre un nouveau visage de son football », a-t-il dit.
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