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En dépit des deux faux-pas concédés devant l’Afrique du Sud et l’Algérie, le Sénégal est toujours une foudre de guerre en Afrique. L’équipe sous le magistère d’Aliou Cissé s’est plus ou moins bonifiée. Des acquis tout bénéfiques….

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La régularité des joueurs

C’est une aubaine pour le Sénégal. Depuis toujours la ressource humaine n’a jamais été un souci pour les « Lions ». Des joueurs avec leurs clubs en contre performance à l’image de Gana Guèye, un don du ciel, pour Aston Villa qui traine ses pieds en Premier League, déposeront leurs baluchons dans la tanière, mais avec le moral au talon. Ce qui est sur Aliou Cissé reprendra ses joueurs avec un très  bon état d’esprit et surtout avec un bon nombre de matches dans les jambes. Autre avantage c’est la reprise des éclopés, notamment Lamine  Sané et Pape Ndiaye Souaré. C’est tout bénéfique pour l’équipe. On tape du bois pour ne pas enregistrer des blessés.

La qualité du jeu

Le Sénégal n’est pas le Barca, ce grand monstre de la gestion systématique de balle et encore moins le Real Madrid avec un atout défensif (une des meilleures défenses avec 2 buts encaissés) et une attaque de contre. Mais personne ne joue aussi mieux en Afrique, avec  autant d’équilibre et de talent collectif. Il a tout, ou presque : technique, complémentarité, mouvement, jeu de passe, vitesse vers l’avant, efficacité… Tout comme l’Algérie son dernier bourreau et  la Cote d’Ivoire, le Sénégal  ne devrait pas ignorer qu’à la base il doit impérativement mettre en valeur son potentiel individuel pour aller au bout. Surtout utiliser Sadio Mané a bon échéant.

Son potentiel offensif

C’est l’arme fatale des « Lions ». Une réelle chance de faire la différence quand l’équipe a dos au mur. Cette constance s’est fait respecter dans toutes les générations. Aliou Cissé a aussi ses serial killers en dépit qu’ils sont restés décevants et inoffensifs lors des deux précédents matches amicaux perdus respectivement contre l’Afrique du Sud et l’Algérie. C’était des jours sans. Mais les hommes de Cissé sur une très bonne lancée depuis ces faux-pas. Seul hic c’est l’absence de joueurs cadres dans ce secteur de jeu.

Son harmonie collective

L’environnement de l’équipe nationale ne se limite pas que sur la pelouse, il y a aussi les vestiaires. Visiblement ceux des « Lions » sont sains. Loin d’être dans  l’esprit de cette zone tenue secrète  on ose croire qu’elle est  bien hiérarchisée et que chacun se sent bien dans son rôle. Dans les discours le souci de rester dans une dynamique de victoire se fait ressentir très souvent.  L’adhésion de tout le groupe au projet et au discours de l’entraineur  a crée une remise en cause et chacun se sent redevable.

Son principal handicap

Ce n’est pas encore rose sur le plan technique et tactique. Mais le problème de l’équipe d’Aliou Cissé est plus d’ordre extra sportif que sportif. C’est la pression externe. L’entourage ou parfois même le coach perd de l’énergie à s’expliquer dans les détails le choix ou les failles tactiques relevant de l’aspect tactique. C’est vrai qu’au Sénégal on veuille tout démocratiser même le football, on devrait  s’abstenir à se mettre en spectacle sur certaines questions  sensibles de la gestion tactique. Il va falloir résister à cette pression. Autre handicap, c’est la culture des matches à l’étranger face à des grandes équipes. L’envie de trop bien faire s’éclipse souvent dans l’euphorie.

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