Babacar Ndiaye, le président de Teungueth FC relégué en National 1 (division 3) du football après son nul 1-1 contre ASSUR, a laissé entendre que cette descente est liée au manque d’infrastructure à Rufisque.
‘’Cela fait trois ans que nous jouons hors de nos bases. Ce n’est pas possible de construire une équipe digne de ce nom avec ce manque d’infrastructure’’, a déclaré le jeune président, à la fin de la rencontre, mecredi.
Dernière de la poule B, l’équipe de Rufisque dont le stade Galandou Diouf est en travaux de réhabilitation n’a pas pu sauver sa tête en Ligue 2.
Toutefois, en dépit de cette contre-performance, M. Ndiaye se dit prêt à retravailler pour faire revenir son équipe au devant de la scène.
‘’C’est difficile mais ce n’est pas une honte d’être relégué’’, a-t-il dit faisant remarquer qu’il est à jour du point de vue des salaires de ses joueurs. ”Tout le monde ne peut pas dire la même chose”, a-t-il ajouté.
Interpellé sur les arriérés de salaires dus par des clubs aux joueurs et qui devraient être sanctionnés par des rétrogradations administratives, selon les règlements de la Ligue professionnelle, il a refusé d’entrer dans ce débat.
‘’Il est vrai que les dispositions sont claires mais je refuse d’y abonder sinon on risque de m’accuser d’être un mauvais perdant’’, a-t-il avancé.
Des clubs évoluant dans les deux championnats de la Ligue sénégalaise de football professionnel sont secoués par des grèves des joueurs protestant contre des arriérés de salaires ou le non reversement d’émoluments.
Pourtant parmi les conditions d’acceptation d’une équipe en Ligue professionnelle, figurent en bonne place les critères économiques.
Seneweb
