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C’est à Abidjan qu’il devait démarrer sa reconversion comme défenseur central. Mais un estomac fragile l’avait laissé sur la touche. C’était il y a un an. Au moment de retrouver Abidjan, un an après, la mutation a fini de se faire. Et de manière radicale.

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Son repositionnement dans la défense centrale des «Lions» est devenu effectif avec Alain Giresse. Ce choix tactique aurait dû s’opérer à Abidjan, il y a un an, bien avant l’arrivée de ce dernier. Mais le sélectionneur national d’alors, Joseph Koto, en était finalement resté à l’intention. Du fait d’une gastro-entérite, Lamine Sané n’avait pas pris part au match perdu par les «Lions» (4-2). En retournant donc au stade Félix Houphouet Boigny, le 12 octobre prochain, Lamine Sané aura sans doute l’occasion de rattraper l’acte manqué et de laver certains ressentiments.

Le Bordelais était arrivé en sélection pour occuper le flanc droit de la défense. Koto l’y installe contre le Maroc (1-0), le Liberia (3-1) et l’Ouganda (1-1). Mais quand la Côte d’Ivoire se présente pour les qualifications à la Can-2012, l’impératif d’un axe central apte à faire face à l’armada offensive ivoirienne impose des réaménagements. Koto murit un plan de résistance, dont l’évidence était que Lamine Sané devait se retrouver dans l’axe central.

Durant toute la semaine précédant le match du 8 septembre 2012, le staff technique couplait Lamine Sané à Cheikhou Kouyaté dans la charnière centrale de l’une des deux équipes, au moment des petites oppositions. Finalement, des ennuis gastriques connus par le Bordelais ont fait avorter le projet qui ne se concrétisera qu’au match retour.

C’est la première fois, ce 13 octobre 2012, que Lamine Sané, évolua à son poste de préférence en équipe nationale. Les «Lions» prirent deux buts de Drogba (2-0), sur balle arrêtée, mais depuis lors le Bordelais n’a plus quitté la défense centrale. Et l’idée de le sortir de la charnière centrale ne tente point Alain Giresse, pour qui «Lamine Sané commence à retrouver ses repères dans la défense centrale. Donc, je préfère le laisser dans la charnière centrale que de le déplacer à droite ou à gauche», assure-t-il.

Faisant preuve d’engagement dans ses duels, technique dans sa relance, Lamine Sané démontre aussi une bonne dose d’intelligence qui rejaillit dans le fait qu’il a déjà partagé la défense centrale des «Lions» avec quatre joueurs différents depuis l’arrivée de Giresse.

Contre la Guinée (1-1), en amical, pour le premier match du sélectionneur, Sané a été aligné aux côtés de Bayal Sall pendant la première  période. Accolé à Abdoulaye Bâ pendant 15 mn, en début de seconde période, il  a ensuite cédé sa place à Cheikhou Kouyaté.

Giresse le remit en selle avec Bayal Sall contre l’Angola (1-1), à Conakry. Mais au match retour, à Luanda (1-1), c’est Kara Mbodj qui se retrouva à ses côtés. La paire sera reconduite contre le Liberia (2-0), puis pendant la première période du match amical contre la Zambie (1-1).

Lors du dernier match contre l’Ouganda (1-0), le 7 septembre dernier, Lamine Sané a eu à retrouver son compère des débuts dans l’axe, Cheikhou Kouyaté. Un match qu’il terminera avec son jeune frère Salif Sané à ses côtés, remplaçant de Kouyaté à la 89e mn.

Le 12 octobre, Lamine Sané sera sans doute au poste. La question est plutôt de savoir qui jouera à ses côtés. Depuis deux saisons il n’a plus quitté la charnière centrale de Bordeaux, où il alterne entre arrière central gauche et arrière central droit, et se pose de manière incontournable en équipe nationale.

Arrivé dans la «Tanière» contre le Gabon (victoire 2-1), le 17 novembre 2010, Lamine Sané, est resté égal à lui-même depuis lors, mais comme latéral. Il n’a été placé dans l’axe en tant que remplaçant qu’à deux reprises avec Amara Traoré. Notamment contre le Soudan (1-0, 12 janvier 2012), où il avait pris la place de Pape Malickou Diakhaté blessé (15e mn) pour dépanner en défense centrale.

 

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