Après la réunion de la Commission juridique de la Caf, tenue lundi, au Caire, on en sait un peu plus sur le déroulement des débats entre le « tribunal » de l’instance continentale et les représentants de la Fédération sénégalaise de football.
La première sanction était déjà tombée et qui donnait match perdu au Sénégal, donc l’élimination à la Can 2013. Il restait maintenant à la Commission juridique de la Caf de se prononcer sur les sanctions à prendre contre notre pays. Ce lundi donc, le monde sportif sénégalais était dans l’attente du verdict sur l’avenir du football sénégalais.
Pour mémoire, rappelons que le Sénégal, après avoir perdu (2-4) à Abidjan en match aller du dernier tour des éliminatoires de la Can 2013, recevait son adversaire au stade Léopold Sédar Senghor pour la manche retour, le 13 octobre dernier. Malheureusement, ce match n’arrivera pas à son terme puisque le public, furieux de voir son équipe menée par deux buts à zéro, a manifesté violemment son courroux avec des jets de projectiles de toutes sortes sur l’aire de jeu. Ce qui obligea l’arbitre algérien à arrêter le match pour insécurité.
Avant-hier donc, et pendant deux tours d’horloge, les représentants du Sénégal, en l’occurrence l’avocat Me Guédel Ndiaye et le président de la Commission juridique de la fédération sénégalaise, Abdoulaye Sow, ont fait face aux trois juges de la Commission juridique de la Caf, notamment un burundais, un sud-africain et un éthiopien. Et il faut dire que durant 35 minutes, Me Guédel Ndiaye a plaidé sur les fondements mêmes du cahier des charges de la Caf, en soulignant les arguments du Sénégal pour étayer la bonne foi de la fédération sénégalaise.
En somme, il s’agissait de démontrer que toutes les dispositions nécessaires avaient été prises par la partie sénégalaise pour le bon déroulement de ce match. Une promesse donc qui a été largement tenue, de même que sur la sécurité de l’équipe ivoirienne et des officiels. Après cette présentation des arguments sénégalais, on attend maintenant le délibéré de la Caf qui ne saurait tarder.
Source: LeSoleil
