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Transféré en 2012 au Red Bull Salzbourg pour la somme record de 4ME (2 milliards 600 millions FCFA) à Metz, alors en National, l’international sénégalais Sadio Mané brille depuis deux saisons en Autriche, où il se signale par ses buts, sa vitesse, sa technique et son explosivité. Aligné le plus souvent côté gauche, le milieu offensif est l’un des éléments moteurs du Red Bull, équipe révélation de la Ligue Europa. L’occasion pour Mané (21 ans) de revenir sur son choix de rejoindre Salzbourg, d’évoquer sa période lorraine et les Lions de la Teranga.

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Vous avez tout juste 21 ans mais vous êtes déjà installé en sélection…

La sélection, c’était mon rêve depuis tout petit. Je suis un peu déçu de ne pas disputer la Coupe du monde (2), mais ça fait partie du football. Parfois ça marche, parfois non. Mais vu qu’on a une équipe jeune au Sénégal, on va essayer de bien travailler et de se concentrer pour se qualifier pour la prochaine CAN (au Maroc, en janvier 2015), l’un de nos objectifs. On a l’avenir devant nous.»

Vous avez quitté Metz pour rejoindre l’Autriche et le Red Bull Salzbourg en été 2012. Pourquoi ce choix ?

Pas mal de clubs m’ont sollicité en Angleterre et en France mais mon agent m’a dit : «Sadio, tu es jeune, tu as encore une marge de progression. Il ne faut pas brûler les étapes.» Voilà pourquoi j’ai choisi l’Autriche. Aujourd’hui, je pense que c’était le meilleur choix.

Vous n’avez pas eu peur de vous enterrer dans un Championnat méconnu en Europe ?

Non, dans ma tête, j’avais confiance en moi. Je pensais réellement pouvoir m’imposer.

Ce n’était quand même pas plus simple de rester en France pour percer ?

Non. Je pensais que cela allait être compliqué d’être retenu en sélection en restant en National. Parce qu’à côté, les internationaux sénégalais évoluent pour la plupart en Première division allemande, française ou anglaise.

Le Championnat autrichien, c’est comment ?

Même si ce n’est pas trop médiatisé, je crois que c’est un bon Championnat, technique. En fait, cela ressemble un peu à la Bundesliga.

La saison dernière, vous avez marqué 19 buts en 29 matches avec votre club. Là, vous en êtes aussi à 19 réalisations (en 39 rencontres). Comment expliquez-vous ces excellentes statistiques ?

Je me suis très bien intégré à l’équipe et je profite du travail collectif de mes coéquipiers. En plus, le coach (NDLR : Roger Schmidt) a confiance en moi.

Quels souvenirs gardez-vous de votre période à Metz (1), où vous êtes arrivé en 2011 ?

Je me rappelle de mon premier hiver, ça n’a pas été facile (rires). Un jour, il faisait -6°C. J’étais en manches courtes, comme au Sénégal. Au bout de quinze minutes, mes pieds et mes mains étaient gelés et je n’arrivais même pas à attacher mes chaussures (rires). Sur le terrain, lors de mon premier match avec l’équipe des moins de 19 ans, j’ai tellement été mauvais que le coach Olivier Perrin m’a sorti au bout de 25 minutes (rires). Avec l’équipe pro, j’ai débuté contre Bastia, en L2 (0-1, le 14 janvier 2012). (Dominique) Bijotat m’a fait entrer à quinze minutes de la fin. J’ai obtenu un penalty, on aurait dû gagner mais on a manqué le péno et on a pris un but à la fin.

Francefootball.fr

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