Comme tout bon sélectionneur, Alain Giresse fait face à des interrogations par rapport au match qui arrive. Comment le préparer, comment l’aborder ? Il y a également l’embarras du choix pour ce qui est des hommes, le passage d’un cap à un autre. Et surtout, comment faire ce match particulier comme si on le jouait à domicile.
Un flot d’interrogations dans lequel nage le technicien français et dont il doit forcément sortir. Mais le temps mis avec le groupe, le travail effectué avec lui, l’étude de personnalité faite sur les uns et des autres devraient lui permettre de bâtir une équipe solide à même de pouvoir s’imposer loin de ses terres.
Maintenant qu’il va vers son premier match officiel dans ces éliminatoires du Mondial 2014, Alain Giresse voudra faire mieux que quand il débutait avec le Gabon qui s’était nettement imposé contre Madagascar (4-0). Avec le Mali, cela ne lui avait pas réussi contre le Cap-Vert puisqu’il avait perdu (0-1).
« Toutefois, quand on est sur la bonne lancée comme cette équipe actuelle du Sénégal, quand on vise la qualification, on n’a jamais envie de passer à côté. Et contre l’Angola, nous voulons gagner pour rester sur la bonne dynamique des résultats qui chantent », a-t-il promis. Il sait pouvoir compter, demain, sur un stade du 28 septembre de Conakry presque entièrement acquis à la cause de son équipe. « En tout cas, c’est l’impression que j’ai. Quand on voit l’engouement des Guinéens, on se dit qu’il y aura du monde. Et cela devrait galvaniser les joueurs de savoir qu’ils sont soutenus et aidés », a-t-il ajouté.
Lesoleil
