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 Quitter Conakry avec les trois points de la victoire face à l’Angola. Le milieu international de West Ham (Premier League) qui devrait arborer le brassard de capitaine, a déclaré à la presse que la seule façon de redorer l’image du Sénégal et de faire taire les adversaires, c’est de gagner et d’enchainer les victoires. Une manière aussi, selon Momo qui a fait face à la presse hier, en marge de la séance d’entraînement des «Lions» au stade du 28 septembre, de reprendre confiance.
Comment est ce que vous entrevoyez cette rencontre face à l’Angola ce samedi ?

Nous sommes arrivés hier (mardi, Ndlr). Nous sommes aussitôt allés nous entraîner. Nous avons permis à nos corps de régénérer. Ce matin (hier, Ndlr) nous avons fait une petite séance d’entraînement. Pour l’instant tout se passe bien.

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Et l’état de la pelouse ?
Pour un terrain de football, en Afrique au Sud du Sahara, je crois que c’est une pelouse de bonne qualité. Vous pouvez constater que l’herbe est verte. La pelouse est juste un peu haute, mais avant le match, elle va être tondue. Sur ce plan, je ne vois pas de complication pour nous.

L’Angola est un mauvais souvenir pour les Lions. Vous n’étiez certes pas à la CAN 2008. Mais est ce que vous voyez une revanche dans cette rencontre ?

Personnellement non ! Nous ne prenons pas le match comme ça. Nous sommes premiers de notre groupe et comptons le rester en prenant les trois points. C’est la seule chose qui nous motive.

Vous êtes dans le box to box à West Ham. Ce qui n’est pas le cas avec la sélection. Quel est le problème ?

C’est simple. Je ne joue pas dans la même position forcément en sélection qu’en club. Ici, nous disposons d’une grosse armada offensive. Ce qui fait que des milieux de terrain, comme moi, n’ont pas besoin d’apporter un surplus offensif comme je le fais en club. Ce sont deux situations différentes. Mais, j’essaie de m’adapter. Et je pense que ça va bien se passer ce week-end.

Vous êtes sortis à la mi-temps du dernier match de West Ham. Est-ce un souci physique ?

Non, non ! Je pense que je n’étais pas dans le match. Ce qui arrive aussi, souvent. Mais, il n’y a aucun problème.

Au sein de la sélection, vous n’avez pas mis du temps à vous adopter, à vous imposer comme un des cadres aujourd’hui. Là, vous êtes presque le capitaine. Tout est allé vite ?

Quand, je suis arrivé dans la sélection, j’ai trouvé de très grands joueurs comme Mamad (Mamadou Niang, Ndlr), Souley (Souleymane Diawara, Ndlr). Ce sont des grandes personnalités. Je suis arrivé sur la pointe des pieds. Aujourd’hui, nous avons avancé. Il y a quelque chose qui a changé. Je me sens bien dans cette équipe et j’espère que nous allons atteindre nos objectifs.

Et qu’est ce qui a changé ?

Comme vous le savez, le groupe a quand même pris un coup de jeunesse. Les gens ont commencé à s’entendre de mieux en mieux. Il y a un bon feeling. J’ai appris à mieux connaitre les mecs. Et aujourd’hui, je me sens très bien dans ce groupe.

A votre avis, une qualification à la prochaine coupe du monde ce serait pour oublier la déroute de Bata en 2012 ?

Je crois que Bata est déjà derrière nous. Il faut qu’on enchaine les victoires et qu’on commence à retrouver cette équipe du Sénégal qui fait peur à ses adversaires.

Le coach a estimé qu’il y a 50 % de chance que vous soyez reconduit capitaine. Vous attendez-vous à une confirmation ?

Je ne pense pas que le brassard de capitaine soit la chose la plus importante dans notre équipe aujourd’hui. L’urgence, c’est l’enchainement des victoires afin qu’on puisse revenir à cette sélection sénégalaise d’antan. Aujourd’hui, il y a beaucoup de personnes qui pensent en mal de l’équipe du Sénégal. La meilleure façon de leur répondre, c’est de gagner et d’enchainer avec les victoires. C’est la seule chose qui va nous redonner confiance et faire taire nos adversaires.

Revenons au match contre l’Angola. La chaleur est sur toutes les lèvres. Est-ce vraiment un handicap pour vous ?
Je ne le pense pas. D’ailleurs, comme l’a dit le coach, nous n’avons pas le choix. Il faut s’adapter. Nous avons aussi des joueurs comme Issiar (Dia) qui évolue dans des champions où il faut chaud (Qatar, Ndlr).

 

 

Sudonline

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