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Le football, c’est comme une chanson de Barbara, après deux victoires de l’équipe du Sénégal contre l’Egypte et le Botswana sur le même score de deux buts à zéro, un but et une passe décisive de Mame Biram, quelque chose a changé. Deux buts de Sadio Mané, l’air semble plus léger. Un but et deux passes décisives de Dame Ndoye ont ouvert le chemin… Et Stéphane Badji, vers un autre demain…

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Oui, en ce lendemain des deux premières sorties réussies, regarde ! Regarde comme l’équipe du Sénégal est belle parce qu’elle est de cette beauté que l’on souhaitait sans trop oser l’espérer…Les soucieux qui ne considèrent le football qu’avec mépris sont défaits comme jamais. En ces temps anxiogènes, l’épopée des Lions entamée avec le match de légende contre la Côte d’Ivoire à Casablanca (1-1 éliminatoires mondial 2014) et qui se poursuit dans ce début réussi des éliminatoires de la CAN, procure l’une de ces joies partagées, génératrice de lien social, dont un pays fatigué comme le Sénégal a le plus grand besoin. Ce n’est pas pour rien que les uns et les autres soulignent à n’en plus finir l’état d’esprit affiché par cette équipe, sa solidarité évidente, sa volonté de partager ce petit moment de bonheur que peut procurer le football…

L’Egypte et le Botswana déjà dehors ?    

Dans une compétition comme les éliminatoires de la CAN où, pour le moment, les équipes qui forment un bloc, un collectif, une volonté tiennent le haut du pavé, même sans des stars mondiales à la Ronaldo, l’équipe du Sénégal a une carte à jouer. Qu’on y songe : l’Egypte et le Botswana sont quasiment dehors avec deux défaites d’entrée.

La Tunisie va jouer sa double confrontation face au Sénégal. Dans les autres groupes, le Ghana et le Nigéria, champion d’Afrique en titre, traînent. La Côte d’Ivoire est en panne depuis les départs de Drogba et Zokora… Et tout ça en cinq jours…

En revanche, l’Algérie de Christian Gourcuff brille, les Camerounais ont trouvé la voie de la rédemption, le Burkina de Kaboré se bat comme un beau diable, le Congo de Claude Le Roy se promène face au champion d’Afrique en titre…

Ces équipes ont toutes un point commun : comme le Sénégal, elles présentent les deux qualités qui semblent dicter les grands destins de l’histoire de ces éliminatoires : la volonté et la solidarité.

Volonté, solidarité, de ce point de vue, force est de reconnaitre le travail accompli par Giresse depuis plusieurs mois même si les critiques ne manquent pas. Il faudrait être aveugle et/ou dépressif pour ne pas voir que oui, quelque chose est possible dans ces éliminatoires et même lors de la prochaine CAN en cas de qualification. On s’enflamme ? Et alors ?

Pour une fois que l’on a des raisons de se laisser emporter par la houle, porter par la foule, pourquoi s’en priver même si une double confrontation sérieuse contre la Tunisie, attend les hommes de Giresse ?

Et souvenons-nous : chaque fois que le Sénégal débute bien ces éliminatoires, il est souvent qualifié  pour la phase de poules. L’exemple le plus récent reste les qualifications pour la CAN 2012 où Amara Traoré, coach à cette époque, avait réalisé un parcours honorable. Pourvu que l’histoire se répète, encore et encore… Mais là, on demande des victoires une fois qualifié pour Maroc 2015.

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