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ISSA CISSOKHO, DEFENSEUR LATERAL –  «Marquer Gervinho m’excite»
Entré en cours de jeu, le 12 octobre à Abidjan, Issa Cissokho avait réussi à neutraliser le feu-follet ivoirien, Gervinho qui avait transformé Lamine Gassama en passoire toute une première mi-temps. L’idée de faire face à l’attaquant de l’AS Rome, ce soir à Casablanca, excite le jeune défenseur sénégalais.  Issa Cissokho qui est actuellement en pleine forme avec les Canaris brûle d’envie de relever le challenge. Un test majeur qu’il se dit prêt à affronter sans toutefois occulter les risques d’un tel duel.
«Je suis en confiance avec mon club, le FC Nantes. Nous sommes en train de faire un très bon parcours. Je suis en forme. Je suis prêt à défendre les couleurs de mon pays. Et si je suis titulaire, je vais essayer de neutraliser Gervinho», a-t-il, indiqué. Et d’ajouter : «en tant que défenseur, ça m’excite de faire face à un tel attaquant. Il joue à l’As Roma. Avant l’Italie, il a fait pas mal de clubs européens (LOSC, Arsenal…, Ndlr). En plus, jouer contre un joueur d’un tel calibre, va me permettre de savoir où est ce que j’en suis aussi. C’est un bon baromètre».
«Si je le neutralise, on dira que j’ai fait un bon match. Si malheureusement, je passe à côté, et qu’il réussit une passe décisive ou qu’il marque un but, on dira que je n’ai pas été  la hauteur. Ce sera du 50-50. C’est à moi de rester concentré et d’être rigoureux pour que tout se passe bien», analyse le frère d’Ali Cissokho, qui joue lui, pour la France.  A l’instar aussi de beaucoup de «Lions», il refuse d’abdiquer. Issa Cisskho croit encore aux chances sénégalaises d’être à la plus grande fête du football mondial en 2014 au Brésil. «Il y a toujours un moyen de se qualifier. Parce que nous avons mis un but d’espoir. Mieux, au plan du jeu, la Côte d’Ivoire n’a rien fait qui justifie une telle victoire (3-1), même si elle reste une grande équipe», argue-t-il. «Nous les avons un peu trop regardés faire, reconnaît-il. Là, il faut un autre état d’esprit. Il faut être solides, costauds dans tous les secteurs. Il y a une qualification au bout. Peu importe la manière, il faut se battre pour atteindre l’objectif».

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PAPY DJILOBODJI :
«On a bien préparé ce match. Le groupe est au complet. Ça sera un match important. A nous de faire ce qu’il faut pour se qualifier pour aller au Brésil. Le pays passe avant tout. On est là et quand on fait appel à nous, on donne le maximum. Après, c’est le coach qui décide. S’il y a la victoire au bout ça sera génial. Cela ne fait pas plaisir de rester sur le banc. Mais comme, j’ai dit, je suis prêt et quand on fait appel à moi, je vais donner tout ce que j’ai dans le ventre. On veut gagner ce match pour le pays. Je n’ai peur de personne. Même si je dois me mesurer à Cristiano Ronaldo».

PAPE NDIAYE SOUARE :
«J’avais un peu mal au dos. Je me suis reposé. Je vais essayer de m’entrainer pour voir ce que cela va donner. Mais, il n’y a rien de grave. Il faut surtout éviter les erreurs du match passé. Gervinho est un très grand joueur et il va vite. Il faut être prêt physiquement et mentalement pour le stopper. Nous avons des joueurs qui peuvent rivaliser avec eux. La tache ne sera pas du tout facile. C’est une pression positive. Le plus important est de donner ce qu’on a dans le ventre. Les joueurs sont concentrés car ils veulent aller au Mondial. On sait ce qui nous reste à faire. Si tout le monde y croit il n’y aura pas de problème. On a des attaquants qui peuvent inquiéter leur défense. Je ne me fais pas de soucis».

KARA MBODJ :

«Je n’ai pas joué le match aller parce que c’est le choix du coach. Je ne sais pas ses raisons. Mais la concurrence est partout. Je suis un patriote et je suis prêt dès qu’il fait appel à moi. Si Giresse m’appelle, je vais lui montrer que je suis là. J’avais envie de montrer plus. J’ai fait des matchs corrects. Je peux faire mieux et j’ai envie d’apporter plus. Mais, le dernier mot revient au coach. Il n’y a pas de problème.  Cela fait mal de rester sur le banc. Mais, c’est le football qui est comme ça. Il faut l’accepter et avoir le mental fort et positif pour être prêt à tout moment.  Le peuple a tout donné aux joueurs, c’est le moment de leur rendre la pareille. Le plus important est de mouiller le maillot national du début à la fin. Il ne faut pas avoir des regrets. Tous les joueurs sont prêts à aller au combat. Il faut juste éviter de commettre les mêmes erreurs. Il faut se libérer et jouer comme on sait le faire».

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