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Dans l’optique d’une qualification à Rio en 2016 (Brésil), Aliou Cissé s’inspire de l’exemple du Mexique, médaillé d’or aux JO 2012 de Londres. La sélection olympique a entamé depuis lundi un stage de six jours qui se poursuivra jusqu’à lundi. 

Qui veut aller loin ménage sa monture. C’est sans doute ce qu’a compris le sélectionneur de l’équipe olympique, Aliou Cissé, qui a débuté depuis lundi un stage de préparation, avec un groupe essentiellement composé de l’équipe U20 éliminée par le Bénin pour la Can de ladite catégorie que vient de remporter l’Égypte. «C’est un groupe que je découvre techniquement sur le terrain, mais que je connaissais par rapport à ce qu’ils ont fait contre le Bénin (éliminatoires Can U20)», a-t-il souligné, hier après-midi, lors de la séance d’entraînement tenu au stade Léopold Sédar Senghor. Pour lui, «il était important de faire un regroupement pour connaître davantage le groupe. On les découvre de jour en jour et c’est intéressant.»

Mais s’il a tenu à organiser ce stage à trois ans des prochains Jeux Olympiques qui auront lieu à Rio, au Brésil, c’est que l’ancien adjoint de Karim Séga Diouf lors du tournoi de Londres veut prendre les devants. Aliou Cissé déclare : «Je sais que si je parle des Jeux olympiques de 2016, les gens diront que c’est trop loin. Nous avons l’exemple du Mexique, qui a été médaillé d’or (aux JO 2012 de Londres). Après avoir discuté avec l’entraîneur et les dirigeants mexicains, je leur ai demandé comment s’était passé leur travail et ils m’ont dit que cela faisait quatre ans qu’ils le préparaient. Effectivement, durant quatre ans, ils ont joué plus de vingt matches de préparation, dont le Sénégal à San Francisco (États-Unis). Nous essayons aussi d’être sur la même lancée et préparer l’échéance de Rio 2016 (Brésil).» Mais avant l’échéance brésilienne, il y a les Jeux de la Francophonie en septembre 2013 «qui doivent nous permettre d’avancer dans la construction de cette équipe». «Il y aura ensuite les éliminatoires des Jeux africains et je l’espère, celles des Jeux olympiques 2016, ajoute-t-il. Nous sommes un peu en retard, parce qu’on n’a été qualifié(s) ni en U17 ni en U20 et les échéances de la Francophonie et des Jeux africains peuvent nous permettre de construire une équipe.»

 

«Le groupe n’est pas fermé»

Et parlant d’avenir, le patron de la sélection olympique, qui a essentiellement choisi des joueurs ayant pris part aux éliminatoires de la Can U20 veut éclaircir les choses. Il précise : «Ce n’est pas l’équipe olympique du Sénégal, mais une présélection. Techniquement, la logique est de repartir avec ce que mes prédécesseurs m’ont laissé.» Et d’ajouter : «Maintenant, le groupe n’est pas fermé. Dans l’avenir, bien sûr que nous entrerons en contact avec pratiquement tous les représentants des clubs de Ligue 1 et Ligue 2, ainsi qu’avec les académies et les centres de formation pour qu’ils nous aident à regrouper les meilleurs joueurs de cette catégorie (U23).» Les expatriés ne sont pas non plus exclus et l’ancien capitaine des «Lions» assure que qu’«il y aura aussi des joueurs qui sont en Europe et un peu partout (…) et il nous tient à cœur de les récupérer pour les intégrer dans la sélection olympique». «Mais plus on avancera, plus le groupe se fermera», prévient Aliou Cissé, qui annonce deux autres stages aux mois de mai et juin. «Mais je pense qu’ils ne concerneront que les locaux, dit-il. Mais à partir juillet, on espère avoir un groupe où il y aura quelques expatriés qui viendront renforcer celui qui est là pour préparer les Jeux de la Francophonie.» Demain, la sélection présentement en stage dispute un match amical contre l’académie Aspire à Saly, avant la fin du regroupement, vendredi.

 

GFM

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