Aliou Cissé, ancien capitaine de l’équipe nationale du Sénégal, est nommé nouveau sélectionneur de la Taniére par la FSF. Son coéquipier en 2002, l’ancien gardien Tony Mario Sylva, s’est prononcé sur cette nomination.
«Je ne sais pas si Aliou est l’homme de la situation, mais ce dont je suis sûr, c’est que si le choix s’est porté sur lui, cela veut dire qu’il a les potentialités pour mener à bien cette mission. Je le félicite tout en lui disant qu’il n’aura pas la tâche facile. Comme je l’ai connu en tant que coéquipier, c’est un battant. il sait ce qui se passe dans ce pays, surtout au niveau des jeunes. il y a beaucoup de choses à régler. il faudra surtout qu’il commence par la petite catégorie, voir comment faire pour faire revenir le championnat junior. la base d’un football en réussite ne peut venir que de la petite catégorie. il est très intelligent. si on le choisit, c’est parce qu’on croit en lui. il a été joueur professionnel, donc il saura ce dont les joueurs ont besoin. En plus, c’est un meneur d’hommes. raison pour laquelle il a été souvent capitaine. il se donne toujours à fond pour permettre à l’équipe d’aller de l’avant. c’est quelqu’un qui ne se laisse pas faire et qui ne badine pas avec l’amateurisme. pour lui, il faut toujours avancer, toujours gagner. l’équipe ne manquera certainement pas de rage de vaincre. il faut surtout que l’état l’accompagne comme il l’a fait avec giresse. S’il n’était pas prêt, je suis sûr qu’il n’aurait pas accepté le poste et les gens ne l’auraient pas choisi. on a tous commencé quelque part. il faut juste qu’on lui laisse le temps de faire son boulot. si on ne lui donne pas cette chance-là, il ne l’aura jamais. c’est à lui maintenant de faire ce qu’on attend de lui. d’ailleurs, je pense qu’avec lui, on aura un nouveau départ. il y a toujours eu le complexe du blanc. sur ce plan, je suis très optimiste. cissé, si tu le mets quelque part, il exigera que tu le mettes dans les conditions de réussite. il ne se laisse pas décourager facilement. dans ce pays, le respect que l’on donne aux entraîneurs blancs, il faudrait qu’on le donne aux locaux. on ne peut pas faire venir un étranger, lui donner autant d’argent, l’écouter et le laisser faire ce qu’il veut. avec les locaux, on ne fait rien de tel. J’espère que ce sera un nouveau départ, que l’on casse cette barrière». laisse entendre le nouveau coach adjoint du Guédiawaye FC dans les colonnes du quotidien Stades.