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Ils n’ont pas seulement la particularité d’avoir le même prénom. Demba Ba et Demba Cissé ont quasiment la même trajectoire de footballeurs et leurs chemins se croisent et se décroisent. 

Véritable renard de surface, Demba Ba est un grand finisseur. De Mouscron (Belgique) ou il a fait ses premières armes à Chelsea, en passant par Hoffenheim, West Ham et Newcastle, Demba Ba est toujours révélé buteur prolifique qui parfait le travail collectif de ses coéquipiers. Même dans un système de jeu à une pointe dans lequel il est souvent jeté en pâture. Cette efficacité s’est récemment avérée comme étant une belle providence pour Newcastle. Il a rarement erré de façon inéfficace dans la surface de réparation adverse. Malheureusement Demba Ba n’a plus cette verve depuis qu’il s’est engagé à Chelsea, il y a de cela un an. La faute à un entraineur qui a une vision différente de la sienne. S’il pensait qu’en signant à Chelsea, il serrait en terre promise, le natif de Sèvres ne savait pas qu’il avait rendez-vous avec un entraineur spécial, The Special One José Mourinho. Ce dernier qui a récemment refusé de laisser partir son attaquant sénégalais durant le mercato hivernal, se donne le malin plaisir de se réjouir des prestations de son poulain, qui a récemment joué qu’une petite minute, lors du récent City / Chelsea, pour le compte de l’acte 24 de la Premier League.

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Papis, de héros à zéro

Pour sa part, l’autre Demba Papiss Cissé a connu une trajectoire ordinaire. De Metz, il était obligé d’aller bourlinguer à Chateauroux avant de revenir à la case de départ. C’est à partir de là qu’il a tapé dans l’œil des dirigeants de la foret noire fribourgeoise. Dans la rude Bundesliga, Papiss a, jusqu’à l’ultime journée, bousculé Mario Gomes en tête des meilleurs buteurs du championnat (2010). Cette belle saison était annonciatrice de son départ pour Newcastle à l’hiver 2011. Depuis lors, il a pris de l’assurance donnant notamment de la profondeur au jeu de son équipe. Son nom est alors sur toutes les lèvres car Papiss survole l’Angleterre et parvient même à faire oublier le légendaire Alan Shearer, figure emblématique des Magpies. En 15 matches, l’enfant de Sédhiou a inscrit 13 buts. Malheureusement comme dans un cauchemar, Papiss ne sait plus ce qui lui arrive aujourd’hui. Il a perdu sa place d’attaquant de premier choix au profit du français Loic Rémy qui a rejoint le club à l’été dernier. Comme Demba Ba, le départ annoncé de Papiss n’a été qu’une chimère. Tantot, c’est son coach Alan Pardev qui s’oppose à son départ, tantôt c’est lui-même qui n’est pas enchanté par le projet qu’on lui présente. S’il devait profiter du mercato pour retrouver la bonne carburation, le sénégalais doit encore redoublé d’efforts pour reconquérir sa place de titulaire.

Quelle place dans la tanière

Deux en un. Papiss Demba Cissé a plusieurs casquettes actuellement au sein de l’équipe nationale du Sénégal. Celle d’abord d’un buteur efficace, auteur de 15 buts en 28 sélections depuis 2008, ensuite il était aussi le vice-capitaine d’Alain Giresse avant que celui-ci ne confie le brassard à Bouna Coundoul, en l’absence du capitaine Diamé. Papiss est incontestablement devenu responsabilisé. Aujourd’hui, qu’il n’a pas d’un bon temps de jeu en club, serait-il opportun de le faire venir en équipe nationale si l’on sait que le premier critère d’une sélection réside sur la compétitivité d’un joueur ? Mystère et boulle de gomme. Contrairement à Papiss Demba Ba, n’a lui, que 18 sélections et n’a marqué que 3 buts en Lions. Bien qu’ayant intégré la tanière en juin 2007. Et depuis 11 mois, il n’a pas reçu la moindre convocation de la part du sélectionneur qui l’a écarté par « choix sportif ». Sa situation à Chelsea n’est pas partie pour arranger les choses. Même s’il ne sait pas encore prononcé sur ces cas, Alain Giresse est certainement entrain de cogiter sur le sort qui sera réservé à ces deux cadres en perte de vitesse.

 

Stades

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