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C’est difficile de ne pas soumettre cette réflexion au public tant les ‘’erreurs’’ deviennent récurrentes contre les sélections sénégalaises ces derniers temps.

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On aurait pensé après l’épisode du carnavalesque De Carvalho au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé que la Confédération africaine de football (CAF) aurait pris ses responsabilités.

Mais que nenni ! Après cette grande farce de très mauvais goût qui a surpris même le public camerounais le 4 juin dernier, voilà que l’instance dirigeante du football africain en remet une couche avec un arbitre bissau-guinéen qui a le défaut de se tromper quand il est à deux mètres du ballon.

Sinon, comment doit-on comprendre cette méprise sur le ballon sorti par les Tunisiens en touche et remis en jeu par une chandelle ?

Comment comprendre qu’il ne siffle pas la faute commise sur Diamanka alors qu’il était situé à quelques mètres ?

On ne saurait croire qu’il y a de cause à effet entre la nomination à la tête de la Commission d’arbitrage de la CAF d’un Tunisien  (Tarak Bouchemmaoui) en mai dernier et cette méprise.

Sans faire comme les Camerounais qui avaient cru que Badara Sène Mamaya qui assurait l’intérim après la suspension du Malien Amadou Diakité a demandé la désignation du Sud, Jérôme Damon, pour faire triompher les Lions lors du match aller du 26 mars dernier, ça commence à faire beaucoup.

En attendant de prendre contre Helder de Carvalho des sanctions, on attendait d’avoir des arbitres de niveau capables de juger correctement une rencontre.

Samedi sur la pelouse du stade Léopold Sédar Senghor, ce n’était pas vraiment le cas. Le public ne demandait pas un arbitre partisan pour son équipe mais oser siffler de la sorte une équipe jouant à domicile, c’était hallucinant et abusé.

Peut-être qu’avec la nomination du Tunisien Bouchemmaoui, le Bissau-Guinéen voulait certainement se positionner pour les futures grandes échéances et taper ainsi dans l’œil de son patron en donnant un coup de main à sa sélection olympique.

Et quand on rappelle  que la Tunisie a fait acte de candidature pour accueillir le tournoi final de qualification aux JO 2012 en décembre prochain, on peut dire que les enjeux étaient importants et qu’un coup de pouce peut se remarquer.

A moins qu’on veuille se venger du Sénégal.

L’Espérance de Tunis porte-drapeau du football dans ce pays n’a jamais pardonné à l’arbitre togolais Kokou ‘’d’avoir faussé leur finale’’ de la Ligue des champions 2010 où elle avait été battue par 5-0.

Le site du club réagissant à la nomination de son compatriote à la Commission des arbitres de la CAF écrit ceci : ‘’le  tunisien était en ballotage avec le sénégalais Badara Séne qui a, vainement, usé de tous les moyens pour briguer ce poste’’.

’’Rappelons que Badara Séne est le tristement célèbre commissaire de la finale aller de la CAF Champions League 2010 à Lubumbashi. Séne avait, à l’époque, tout fait pour protéger l’arbitre Togolais Kokou bien qu’il fut l’auteur d’une mémorable mascarade arbitrale lors de ce match’’, poursuit le même site.

Crachant toujours du venin sur Badara Sène, le site espérantiste tout à sa joie ajoute que ‘’Séne s’est vu attribué le poste de simple membre de cette commission, désormais sous la direction de Bouchemmaoui, un homme connu pour son intégrité et son respect des lois et procédures du foot’’.

S’il est vraiment comme le décrit le site,  tel est le cas, le Sénégal du football attend de lui qu’il prenne des décisions idoines contre De Carvalho et le sieur Cantussan pour la protection de l’équité sportive.

 

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