Si le budget des éliminatoires de la CAN-2015 est fixé en attendant de connaître le nom du troisième adversaire du Sénégal, l’incertitude plane sur les déplacements des Lions qui, par moments, joueront deux matchs en l’espace de quatre jours.
L’Etat ne donne aucune garantie concernant les vols spéciaux. Conscients du calendrier démentiel des éliminatoires de la CAN-2015, le ministère des Sports et la Fédération sénégalaise de football se rencontrent souvent pour peaufiner une stratégie devant permettre aux Lions de participer aux prochaines joutes sans problème. Selon le Directeur de la haute compétition, «depuis le vote du budget, l’État a déjà une idée concernant les échéances qui attendent le Sénégal. Ainsi, des réunions sont constamment tenues avec les fédéraux et jusqu’à l’heure où nous parlons, il n’y a aucune ambiguïté entre la Fédération et la tutelle», a-t-il dit. Les deux entités étant en parfaite harmonie, il leur reste simplement de connaître le nom du troisième adversaire du Sénégal pour dérouler le programme qu’ils ont fixé ensemble pour avoir une feuille de route exhaustive.
Cependant, s’agissant de la logistique, Souleymane Boun Daouda Diop déclare : «Nous ne pouvons pas vous dire si le Sénégal effectuera tous ses déplacements par vols spéciaux. Et puis, de Dakar à Tunis (Tunisie) ou au Caire (Égypte), nous n’avons pas besoin de vol spécial. Et tant qu’on ne connaît pas la zone dans laquelle se situe le troisième adversaire du Sénégal, cette question sera en suspens. Il y a cinq jours entre certaines rencontres comme il y a un mois d’intervalle entre d’autres.» Il poursuit : «Sachez qu’on a budgétisé les six rencontres du Sénégal. Tout est fin prêt. On respecte le calendrier. Le budget a été bien stabilisé. Bien entendu, on ne peut pas l’arrêter définitivement parce qu’aujourd’hui, le troisième adversaire n’est pas encore connu.» Toutefois, si les deux parties sont d’accord sur le budget, aucun chiffre n’est avancé. «Les autorités accordent une importance capitale à la participation du Sénégal à la CAN-2015. Pour qu’on se qualifie, il faut que toutes les instances parlent le même langage. Depuis le début, tout se passe normalement. Il n’y a pas de divergence entre nous. Nous ferons tout pour mettre les joueurs dans d’excellentes conditions de participation», a conclu le DHC.
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