Djamel Belmaldi était au CTN de Sidi Moussa ce dimanche pour faire le bilan de la CAN chaotique de l’Algérie et du barrage de Mondial contre le Cameroun (25 et 29 mars).
Une parenthèse pour saluer la victoire historique des Lions, déchus deux ans plus tôt. “Le Sénégal mérite sa CAN. On les félicite. C’est une équipe avec de grands joueurs. Lors de leur premier match (contre le Zimbabwe : 1-0), ils ont marqué leur but à la 96e minute. On n’a pas pu fare ça”, a reconnu celui qui avait causé des soucis à la team de Aliou Cissé en match de poule et en finale de CAN 2019 (1-0).
Ayant prévu de débuter sa préparation le 27 décembre, il a eu son équipe au complet que le 3 janvier. La dérogation de la FIFA est passée par là. Pis, le Covid-19 empêche 23 des 27 joueurs de s’entraîner comme il se doit. Ce qui les oblige à annuler le match amical contre la Gambie.
C’est dans ces conditions d’impréparation qu’il aborde la phase finale. La Sierra Leone leur tient tête en match d’ouverture (0 0). Ici, le technicien pointe l’état du terrain et l’absence de cooling-break (pause-fraicheur).
Dans un esprit de “précipitation et d’urgence”, les Fennecs sont ensuite surpris par la Guinée Équatoriale (0-1). Cela met en même temps un terme à leur série d’invincibilité de 35 matchs. À un doigt du record mondial détenu par l’Italie (37 matchs). La troisième sortie face à la Côte d’Ivoire (1-3) est un désastre. L’une de ses plus pires prestations avec le Bénin depuis qu’il est sélectionneur en août 2018.
Autant de souffrances qu’il faudra mettre de côté au moment de croiser les Lions indomptables, qui autant soif de se racheter après une troisième place africaine.