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Battu (3-1) à Abidjan le 12 octobre dernier, le Sénégal n’est pas en ballotage favorable avant d’accueillir ce samedi la Côte d’Ivoire sur le terrain neutre de Casablanca (Maroc). Mais pour Alain Giresse, le sélectionneur des Lions de la Teranga, son équipe a les moyens d’inverser la tendance.

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«Alain Giresse, des critiques assez dures s’étaient abattues sur votre équipe, après la défaite concédée au match aller. Etaient-elles justifiées ?

J’ai lu et entendu que nous avions fait un match catastrophique. Ce n’est pas exact. Il est vrai que nous avons été catastrophiques à certains moments, et que nous l’avons payé cher, avec ces trois buts encaissés. Mais nous avons aussi connu des périodes très intéressantes, et le but que nous avons inscrit en fin de match le prouve.

Les Ivoiriens ont largement la faveur des pronostics. C’est un peu comme si le Sénégal était déjà éliminé…

On ne peut empêcher personne de penser cela. Et dire que la Côte d’Ivoire est la mieux placée n’a rien d’illogique, puisqu’elle a remporté le match aller. Mais nous avons préparé cette rencontre en partant du principe que nous avons toutes nos chances de nous qualifier. Nous voulons la victoire, et nous ferons tout pour y parvenir. Je n’ai pas passé mon temps ces derniers jours à parler de notre adversaire, de ses forces et de ses faiblesses. Les joueurs savent ce qu’ils doivent faire.

«Il faut se méfier de la surmotivation»Comment s’est déroulé le stage de préparation, à El Jadida puis à Casablanca ?

Mon rôle, c’est de trouver le juste milieu. Il ne sert à rien de parler tout le temps du match aux joueurs. Je n’ai pas besoin de les motiver, ils en connaissent parfaitement l’enjeu. Il faut toujours se méfier de la surmotivation, qui peut aboutir au contraire du résultat espéré. Là, nous avons passé plusieurs jours à El Jadida, à un peu plus de 80 kilomètres de Casablanca, dans un endroit tranquille. C’est exactement ce que je voulais, loin du bruit. Nous sommes arrivés à Casablanca jeudi, pour nos deux derniers entraînements.

Vous n’avez pas beaucoup modifié votre groupe. L’absence la plus remarquée est celle de Lamine Gassama, souvent en difficulté à Abidjan…

Oui. Il traverse une période difficile, il ne joue pas beaucoup à Lorient. Les deux autres absents, Modou Sougou (Evian-Thonon-Gaillard) et Ibrahima Baldé (Kuban Krasnodar, RUS) n’avaient pas joué à l’aller… Je n’avais pas de raison valable de changer trop de choses. J’ai suivi mes joueurs depuis le match aller, et en club, ils ont montré des choses. Comme Papy Djilobodji (FC Nantes), par exemple, mais il n’est pas le seul.

Avez-vous pensé à certains joueurs comme Diafra Sakho (FC Metz), ou Ousseynou Cissé (Dijon) ?

Bien sûr. Ce sont des joueurs que nous observons. Maintenant, convoquer des joueurs qui évoluent en Ligue 2 pour un match décisif pour la qualification pour une Coupe du Monde, face à la Côte d’Ivoire,  il faut oser…

Demba Ba, qui joue peu à Chelsea, n’a plus été convoqué depuis le mois de mars et un match face à l’Angola (1-1)…

Comme d’autres joueurs, il continue à être suivi. La porte de la sélection reste ouverte…»

Lequipe

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