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Sans entrer dans le vif du sujet, le sélectionneur a donné un pan de son plan anti-ivoirien. Il n’a rien dévoilé de la mise en œuvre, mais on sait quel type d’hommes il lui faut.

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A la guerre comme à la guerre, c’est le commandant de troupe qui doit montrer du courage. De par son discours et sa sérénité, il est appelé à faire de la victoire une possibilité plus qu’un doute. Giresse ne manque pas de cet d’esprit pour insuffler du caractère à se ses joueurs, mais il sait que le défi appelle des qualités réelles, par seulement des incantations.

Durant son point de presse d’hier, le sélectionneur national a été formel : «Il faudra de la capacité athlétique mais surtout la capacité mentale pour  faire  face à la Côte d’Ivoire. Il faudra beaucoup miser sur l’aspect collectif, c’est le plus important. Un joueur peut être en difficulté dans une position et le collectif pallie à ce manquement. Le tout dans la lucidité, la détermination, dans l’engament total. Ce sont  ces paramètres qui font les matches de haut niveau».

Le 12 octobre prochain à Abidjan, les «Lions» sont invités à faire preuve de maturité. «Il faudra être capable, dans les intensités du match, de garder le calme et la lucidité. Ne pas tomber dans les pièges de joueurs ivoiriens qui ont beaucoup d’expérience et qui peuvent déstabiliser une équipe ou un joueur».

Mais pour Giresse, ce n’est pas seulement un match qui se joue au mental. Il faudra aussi être présent dans le jeu. «Ils ont des individualités. On va jouer contre une équipe  qui dispose de joueurs que le Sénégal n’a pas encore. Il ont des joueurs qui font des kilomètres dans un match, d’autres qui en font peu. Il leur suffit d’une action pour sortir le coup d’éclat. Devant les Gervinho,  Kalou,  Yaya Touré il faut être vigilent dès l’instant où ils déclencheront l’action ».

La forteresse ivoirienne n’est cependant pas imprenable. Pour le sélectionneur national, «Il faut faire de sorte que les individualités  ivoirienne ne s’expriment pas. Un joueur comme Gervinho a besoin d’espace, il est dangereux quand il arrive lancé. Je ne vais pas dire  ouvertement quel type de disposition on va prendre.   Mais il y a des possibilités que le système (4-4-2) change», souligne

 

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