Le sélectionneur des «Lions» a déclaré après le match nul (1-1) samedi dernier, au stade du 28 septembre de Conakry, que son équipe a «manqué de rythme et d’agressivité».
«Nous avons manqué de rythme et d’agressivité face à une équipe (angolaise) qui s’est regroupée derrière», a confié le technicien français en marge de la rencontre. Et d’ajouter : «en rentrant dans les vestiaires à la mi-temps, je leur (aux joueurs, Ndlr) ai fait savoir que rien n’est fini et qu’il fallait rester sur les gardes. Et surtout, oublier et se reposer».
A la question de savoir si la chaleur n’a pas impacté sur le rendement des «Lions» dont la plupart n’ont été que l’ombre d’eux-mêmes, le technicien français, répond : «Je ne sais pas si la chaleur y est pour quelque chose. Ce qui est évident, c’est que ce n’est pas le rythme que l’on aurait dû avoir pour déséquilibrer l’équipe de l’Angola. Ça, c’est le constat».
En revanche sur «les causes : la chaleur effectivement a, peut-être joué, reconnait-il. Selon Giresse, nous avons des joueurs plus athlétiques qui souffrent plus que des joueurs plus vifs que des joueurs de l’Angola».
«On aurait dû avoir de l’agressivité dans tous les sens du terme, insiste-t-il. Dans l’intervention défensive, et sur le plan offensif. Si on peut trouver une explication, je dirais que nous avons manqué d’agressivité aussi bien au niveau de la défense qu’au niveau offensif».
«Maintenant, c’est clair, chacun va rentrer et se remettre en cause. Ce résultat n’aura d’importance que quand on aura les autres résultats (Liberia –Ouganda, Ndlr). En tout cas pour l’Angola, ça maintient la distance», fait-il remarquer. Les «Lions» comptent 5 points contre 3 pour l’Angola.