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«Le Sénégal devrait se pencher sur un garçon comme Benjamin Mendy qui est un Franco-sénégalais et qui, selon moi, est un très grand talent. Il est titulaire dans une équipe (l’Olym­pique de Marseille) qui occupe les premières places en Championnat.
C’est vraiment un très bon joueur.» Ces mots ce sont ceux de José Anigo. De passage à Dakar en octobre dernier, le «Monsieur Afrique» de l’Om a fait indirectement la promotion devant la presse du pays, d’un joueur qu’il était allé dénicher pour le club phocéen. Appelé en équipe de France Espoirs par Pierre Mankwoski où il a déjà honoré deux capes, Mendy a fait toutes ses classes avec les catégories jeunes des Bleus. Il cumule 51 sélections (U16, U17, U18 et U19).

Décevant pour sa première saison avec l’Om, il est sous l’ère Bielsa l’un des meilleurs Phocéens dans l’exigeant schéma du technicien argentin. Latéral gauche à quatre ou piston sur le côté quand le système passe à trois derrière, l’ancien Havrais est devenu un titulaire indiscutable à l’Om à vingt-et-un ans.

Le Napolitain Faouzi Ghoulam, qui évolue au même poste, s’est retrouvé dans la même situation avant d’opter pour l’Algérie. Mendy a le temps de voir venir. Au Sénégal, la concurrence existe, et elle est coriace avec Dramé, M’Bengue ou Pape Souaré tout comme en équipe de France avec Digne, Kurzawa, Trémoulinas ou encore le Niçois Amavi.
Avant de se décider, il pourra toujours méditer sur le précédent Aly Cis­sokho : une sélection avec les A pour le Franco-sénégalais et puis plus rien…

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