Dame, que ressentez-vous après votre première séance d’entraînement ?
Ça va, la reprise se passe super bien. On a repris les entraînements comme d’habitude. On va suivre le programme que nous proposera le coach. Mais retenez que pour l’instant tout se passe bien. On se sent prêt. Il y a toujours de l’ambiance dans le groupe. Et tout le monde a conscience de ce qui nous attend vendredi.
Personnellement, vous avez fait des exercices spécifiques. Qu’en est-il ?
Je suis resté une semaine sans jouer. En russie on observe en ce moment une petite trêve. Donc, c’est forcément normal que je travaille davantage. Mais il n’y a rien de grave. On doit juste se renforcer un tout petit peu. Et c’est ce que j’ai fait le plus normalement possible.
Ne serez-vous pas handicapé par ce manque de compétition ?
Non, ça va. Je ne serai nullement perturbé. Au contraire, c’est l’équipe nationale, on doit être près à 100%. Non, moi, je ne me fais pas de souci. Même si on a coupé depuis quelque temps en russie, on faisait des entraînements individuels. rien n’a changé. Je reste compétitif. Il n’y a aucune raison de s’inquiéter.
Serez-vous prêts contre la Tunisie ?
Le groupe n’est pas encore au complet même si la moitié est déjà en place. On attendra l’arrivée des autres pour mieux se lancer dans la bataille. On s’adaptera dans deux jours. Là, c’est une séance de reprise. On sait ce qui nous attend.
Comment comptez-vous aborder ce duel au sommet du groupe G ?
On verra par rapport aux entrainements. Nous travaillons sous la direction d’un entraîneur. Il a quelque chose en tête qu’il nous présentera comme d’habitude. Et on verra. Là, il est très tôt pour parler de stratégie et autres. On aura un programme à dérouler. On sera dans le match entre demain (aujourd’hui) ou après-demain (demain) au plus tard.
Quatre éléments-clés de l’équipe, Cheikhou Kouyaté, Lamine Sané et Mame Biram Diouf, Pape Ndiaye Souaré, en l’occurrence, ont déclaré forfait. Ces absences ne vont-elles pas déstabiliser le groupe ?
Non, je ne pense pas. On est un groupe. On reste soudé malgré les circonstances. Là, on a une pensée pour nos camarades blessés, mais, on essayera de s’adapter. C’est ça le haut niveau aussi.
