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Plus organisé autour des clubs (Espérance de Tunis, Club Africain, Club Sportif Sfaxien, Etoile du Sahel entre autres) ayant des moyens financiers sans commune avec ceux des pays de l’Afrique subsaharienne, le championnat tunisien n’est pas seulement une ouverture vers l’Europe pour les joueurs du cru ou ceux des autres régions africaines.

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Ces moyens financiers permettent aux clubs de s’imposer souvent dans les compétitions africaines et d’attirer des stars africaines, à l’image de l’ancien gardien des Lions, Cheikh Seck et des joueurs sud-américains à dont le Brésilien Santos qui a finalement décidé de porter le maillot des Aigles de Carthage. D’ailleurs, il fait partie de l’équipe vainqueur de la CAN 2004.

Malgré les difficultés nées du printemps arabe qui a mis fin au régime de Zine El-Abidine Ben Ali en janvier 2011, les clubs tunisiens sont restés au devant de la scène et continuent d’attirer les meilleurs joueurs africains, à l’image du Ghanéen Harrison Afful.

Cette manne financière leur permet aussi de recruter des techniciens étrangers parmi lesquels le Français Philippe Troussier limogé récemment par le Club Sportif Sfaxien qu’il n’a pas pu qualifier en finale de la Ligue africaine des champions 2014 face à l’AS Vita Club de la RD Congo.

Autre conséquence de cette richesse, les clubs tunisiens qui disposent de leurs propres infrastructures — exemple de l’Espérance de Tunis dont les installations avaient servi de Tanière aux Lions à la CAN 2004 — arrivent à rapatrier leurs internationaux en manque de temps ou en difficultés dans les clubs européens.

C’est le cas de Yassin Mikari, un ancien des Grasshoppers de Zurich et de Lucerne (Suisse) et du FC Sochaux (France) ainsi que de Saber Khalifa, ancien d’Evian et de l’Olympique de Marseille, qui évoluent actuellement sous les couleurs du Club Africain de Tunis.

L’arrière gauche tunisien né en Suisse a été définitivement transféré. Mais ce n’est pas le cas de l’ancien attaquant de l’OM qui a été prêté en juillet dernier pour un an au Club africain, l’autre grande équipe de la capitale tunisienne, avec l’Espérance sportive de Tunis.

S’il est vrai que ces dernières années, le football tunisien a souffert de la crise socio-économique, il est demeuré au devant de la scène.

D’ailleurs, dans la foulée de la victoire de l’Espérance sportive de Tunis en Ligue des champions en 2011, l’équipe nationale locale a remporté le CHAN 2011, la Coupe d’Afrique des nations réservée aux joueurs locaux.

En 2012, l’Espérance a été encore finaliste de la Ligue des champions mais elle a dû s’incliner face à Al Ahly d’Egypte (1-1 et 1-2).

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