«C’est cruel d’avoir perdu le match de cette façon, à la dernière minute. Mais ça ne change pas fondamentalement l’approche du dernier match, car même avec un nul, il faudra aussi gagner. Mardi, face au Sénégal, il n’y aura pas de calcul à faire. Aujourd’hui (hier, ndlr) on a été plus cohérent(s) que contre l’Afrique du Sud (victoire 3-1), on était plus organisé(s) et plus solide(s) en défense. Mais on était aussi dans l’incapacité de donner du rythme, à cause de l’état de la pelouse, qui ne permet pas d’accélérer le jeu de passes. On a eu du mal à nous adapter, à cause des conditions climatiques, qui ne permettent pas d’aller percuter et de donner de la vitesse. Le terrain ralentit fondamentalement la première relance. A Malabo contre le Sénégal, je pense que le terrain nous permettra un jeu beaucoup plus fluide.»
MADJID BOUGHERRA, CAPITAINE DE L’ALGERIE
«On tombe sur un terrain catastrophique»
«Ça fait mal de prendre un but à la fin, en contre-attaque, tout bêtement. Nos attaquants ont beaucoup défendu et avec la chaleur, ils ont dépensé beaucoup d’énergie. On a eu deux ou trois opportunités, mais le terrain était catastrophique. On ne se cherche pas d’excuses, on sait que c’est un terrain neuf, mais des joueurs comme Yacine (Brahimi), Sofiane (Feghouli) ou Riyad (Mahrez) ont besoin d’un bon terrain pour pratiquer un bon foot, alors que là, il fallait faire deux ou trois contrôles pour maîtriser le ballon.»