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Fébrilité du contesté Sabri Lamouchi

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Si Papiss Cissé n’avait pas marqué ce but qui a «enragé» le coach des Éléphants, juste avant le coup de sifflet final, ce serait certainement mission impossible pour les Lions à Casablanca. Mais il y a eu ce but. D’ailleurs, outre les piques dardées par les journalistes ivoiriens en conférence de presse d’après-match,
la colère et la fébrilité de Sabri Lamouchi sont certainement motivées par le fait qu’il est conscient que le score final (3-1) expose encore son équipe à un retour possible de l’équipe du Sénégal, le 16 novembre prochain à Casablanca.

DISSENSIONS TENACES CHEZ LES ÉLEPHANTS

Même une probante victoire devant le Sénégal n’est pas parvenue à les effacer. Peu solidaire, le groupe des Éléphants est miné par les dissensions. Les querelles d’égo et de leadership y sont encore tenaces. Zokora ne piffe pas Drogba qui le lui rend bien. Yaya Touré souffre de l’ombre du capitaine des Éléphants, chouchou du public ivoirien. Une contrariété dans le score, voire dans le jeu aurait indubitablement exposé ces divergences au grand jour. Mais, à Abidjan, les Lions n’ont pas su en profiter. Peut-être à Casa…

LE MILIEU DE TERRAIN IVOIRIEN DISLOQUE

Outre le but de l’espoir inscrit par Papiss Cissé qui a modifié les données du match retour en leur faveur, les Lions auront en face un adversaire amputé de deux éléments essentiels. Il s’agit de Cheick Tioté et de Geoffroy Dié Serey qui seront suspendus pour cumul de cartons jaunes. Pour le match retour à Casablanca, Sabri Lamouchi devra donc composer sans deux de ses milieux défensifs ; ce qui pourra être profitable aux Lions, quand on connait l’abattage de Tioté et de Dié Serey dans l’entrejeu des Éléphants. Kolo Touré va certainement retrouver l’axe central et Didier Zokora glisser au milieu.

MOINS DE PRESSION A CASABLANCA

La capitale économique du Maroc est certes un terrain neutre. Mais les Lions pourraient s’y sentir mieux qu’à Dakar où la pression du public est souvent très forte sur les frêles et jeunes épaules d’Idrissa Gana Guèye et compagnie. Comme en octobre 2012 quand l’équipe du Sénégal pliait (2-0) au stade Léopold Sédar Senghor avec les incidents qui s’en sont suivis. A Casablanca, ils auront, certes, besoin du soutien de leurs supporters, mais ils devraient y bénéficier d’une plus
grande sérénité pour donner la réplique aux Ivoiriens.

 

Stades/Galsenfoot

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