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Deux ans qu’il n’a pas étrenné la moindre convocation en sélection. Boukary Dramé refuse de croire tout de même que son retour est assujetti aux forfaits sur le flanc gauche de la défense des Lions. Entretien

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Boukary, quelle appréciation faites-vous de votre retour après deux ans d’absence ?

Je suis très content car je savais qu’avec le temps, j’allais revenir un jour ou l’autre. C’est vrai qu’en un moment, j’étais un peu inquiet pour mon avenir international, mais je me suis dit qu’il n’y avait peut-être qu’un simple problème de communication. Je pense que la venue du coach en Italie a été essentielle. On a discuté et il a pris langue avec mes dirigeants. Aujourd’hui, que je suis revenu je ne vais pas me contenter de me réjouir simplement, mais je vais devoir me battre pour rester le plus longtemps possible.

Y avait-il des conditions pour votre retour en sélection ?

Non pas du tout, il n’y a jamais eu de condition préalable. Nous sommes des compétiteurs et nous devons prendre les choses avec philosophie. Le coach m’a appelé au téléphone pour m’annoncer qu’il m’a convoqué pour les deux prochains matchs amicaux que nous allons jouer contre le Burkina et le Kosovo. La nouvelle est bien arrivée et ça m’a fait énormément plaisir.

Vous êtes resté longtemps hors de la Tanière, vous rappelez-vous votre dernière sélection ?

Ma dernière convocation en sélection remonte à juin 2011, quand le Sénégal se déplaçait au Cameroun, pour les éliminatoires de la CAN-2012 (0-0 à Yaoundé, 4ème journée des éliminatoires, ndlr). Vous comprenez donc pourquoi je suis heureux de retrouver l’équipe nationale.

Avec le forfait pour blessure de Cheikh Mbengue, votre retour n’est-il pas par défaut ?

C’est ce que beaucoup de personnes vont croire. Mais personnellement, dans ma tête, je ne pense pas à ça. Je ne suis pas appelé en sélection par défaut. J’ai joué de gros matchs dans un championnat relevé. Quels que soient les commentaires, moi je regarde devant et je suis content de retrouver le maillot national qui m’a manqué.

La pression ne sera-t-elle pas au rendez-vous ?

Non, pas du tout. Je n’ai peur de rien. Les erreurs font partie du métier. Nous sommes tous de grands garçons et des professionnels. Donc, on sait bien ce que le maillot national représente pour nous. N’oubliez pas que je suis dans l’équipe nationale depuis 2006. Maintenant, je vais me donner les moyens de rester longtemps dans le groupe.

Quitter la France pour l’Italie n’était-il pas un pari fou ? 

Je ne pense pas que ça soit un pari fou du moment où j’évolue dans l’un des plus grands championnats du monde. C’est quelque chose de bien car ça m’a permis de découvrir autre chose. Je me sens bien en Italie et j’espère rester ici longtemps pour progresser.

Récemment sur les réseaux sociaux, vous avez soutenu le FC Sochaux…

Vous savez, Sochaux et Paris SG sont mes deux clubs de coeurs. Que ce soit l’année dernière ou cette saison, j’ai tout le temps publié des messages pour encourager l’un et féliciter l’autre. Parce que, depuis belle lurette, tout le monde savait que les Parisiens seraient champions de France, mais Sochaux va se battre pour assurer le maintien.

Quelle appréciation faites-vous de la reconversion d’Omar Daf que vous connaissez bien ?

Daf est un jeune technicien. Et à mon avis, c’est très tôt pour lui de plonger. Je pense qu’il a raison de continuer l’apprentissage avant d’entrer de plain-pied dans le métier. Je sais que c’est un garçon intelligent doté d’une bonne capacité d’analyse. Il est apprécié et respecté de tous. Il sera un entraîneur réfléchi parce que c’est dans sa nature.

Stades

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