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Les responsables des travaux de réhabilitation du stade Léopold Senghor ont décidé de reprendre toute la pelouse. Mais il y a problème : car depuis plusieurs semaines les travaux n’avancent pas. Et pour la simple et bonne raison : le décapage du gazon se fait… à la main. Ce que Le Quotidien avait d’ail­leurs dénoncé.
Un petit tour hier au stade en toute discrétion (la presse y est indésirable avec interdiction de prendre des photos), nous a permis de constater que le manuel a laissé place à une pelle mécanique.

«Nous sommes obligés car on a constaté qu’on n’avançait pas avec le décapage manuel», confie un ouvrier dans l’anonymat.

«Pourquoi on n’a pas commencé par là ? C’est vraiment un travail d’amateurs»
Une démarche qui laisse pendante une question : «Pourquoi on n’a pas commencé par là ?», s’interroge un fédéral, qui pense que tout cela prouve que «ceux à qui on a confié le marché de la pelouse sont des amateurs».
D’où ses appréhensions par rapport à la qualité du gazon le 6 septembre prochain, jour du match Sénégal-Egypte. Surtout si on sait que la fin des travaux est prévue le… 29 août, soit à une semaine de la rencontre.
L’autre préoccupation de notre interlocuteur, c’est la prochaine visite de la Caf pour inspecter les stades de la Can junior 2015 et celui de Léopold Senghor. «Là aussi on risque gros quand on voit que les travaux n’avancent pas.» A noter que la venue à Dakar des membres de la Caf était prévue aujourd’hui, 27 mai. Ce qui reste à confirmer.

 

Lequotidien

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