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Bruxelles – Un capitaine dont des doutes commencent à se soulever sur le poids du brassard dans ses performances en équipe nationale ! Un revenant qui a participé à l’embellie marseillaise et à la surexposition médiatique du club phocéen pour se rappeler au bon souvenir du maillot national ! Un néophyte qui découvre la tanière avec les dents longues d’un jeune lion prêt à bondir sur chaque occasion pour gagner des galons de titulaires ! Mohamed Diamé, Modou Sougou et Salif Sané déclinent leurs ambitions, avant de s’envoler aujourd’hui pour Lunada.

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Mohamed Diamé : « Le brassard n’est pas un poids » 

Comment se passe la préparation du match contre l’Angola ?
On a eu beaucoup d’entrainement la semaine dernière. Cela a permis à ceux qui ont eu un temps d’arrêt de se régénérer le corps et reprendre le ton physiquement.

Vous étiez arrivés avec des états de forme assez différents. Cela n’a-t-il pas compliqué la préparation ?
C’est vrai que certains ont fini leur championnat ce week-end alors que pour d’autres cela fait bientôt quinze jours. Mais comme on vient de faire une semaine avec deux entrainements par jour, cela a permis à ceux qui ne jouaient plus depuis quelques jours de reprendre le ton physiquement.

Quels sont les aspects sur lesquels les premiers jours d’entrainement ont été placés ?
On a essayé de mettre du rythme. Ce qui nous avait manqué à l’aller contre l’Angola. Nous avons également essayé d’être plus présent sur les appuis et l’engagement. On va reproduire tout cela samedi.

Sur quels points le match contre l’Angola va t-il se jouer ?
Je pense que ce qui nous a manqué à l’aller, c’est vraiment le rythme de jeu. Au niveau de l’engagement et du rythme, on n’y était pas et on a beaucoup de regrets sur le match aller de Conakry. Le match est assez frais dans nos têtes et on sait désormais à qui on a à faire. Je me répète, mais il faudra mettre de l’engagement et du rythme de la première à la dernière minute. Nous avons joué à 2 à l’heure le match aller, il faudra mettre un peu plus de vitesse dans nos contrôles et nos passes. Il faut que nos enchainements aillent plus vite.

Le statut de capitaine, donc de leader de groupe, n’est-il pas un poids pour vous ?
Pourquoi un poids ? Je joue au football, c’est tout ce que je fais. On me demande de jouer au football.

Ce match contre l’Angola constitue t-elle une finale ?
Tous les matches sont des finales. Nous voulons aller au Brésil et cela passe par des victoires. Il faudra que nous fassions le nécessaire pour l’emporter.

Que pensez-vous  du fait de tenir  le camp d’entrainement à Bruxelles ?
Je ne sais pas. C’est le choix du coach. Maintenant il faut qu’on arrête de se poser des questions (polémique extra sportive, NDLR). Il faut qu’on soit plus professionnel sur tout ce qui concerne l’équipe nationale et qu’on s’adapte à toutes les situations.

Modou Sougou : « Un mérite, pas une récompense »

Comment appréciez-vous votre retour en équipe nationale ?
Cela fait toujours plaisir de revenir en équipe nationale.

Est-ce une récompense par rapport à votre fin de saison avec Marseille ?
En football, il n’y a pas de récompense. Quand on est convoqué en équipe nationale, c’est simplement du domaine du mérite.

Comment avez-vous trouvé le groupe ?
Le groupe sait ce qu’il a à faire. Nous nous préparons car nous sommes conscients de ce qui nous attend pour les matches contre l’Angola puis le Libéria. Nous voulons tous aller en coupe du monde, c’est pour cela que nous sommes en train de travailler dur l.

Comment se passe la préparation ?
La préparation se passe bien. Il nous reste encore quelques jours (interview réalisée lundi NDLR) pour nous projeter sur le match de Luanda. On sait que ce sera un match difficile. L’Angola a de bons joueurs, c’est un pays de football. Mais on a notre destin en mains. Actuellement nous sommes premiers de notre groupe, nous allons tout faire pour le rester.

Vous partez en Angola pour conquérir une place de titulaire ?
C’est un groupe et il y aura forcément des choix. L’essentiel sera, pour ce qui seront sur le terrain, de faire le nécessaire afin d’honorer le maillot national. Etre sur le terrain n’est pas le plus important ; en revanche se donner les moyens pour la victoire l’est beaucoup plus.

Salif Sané : « Je me suis bien intégré »
Salif, comment s’est passée votre intégration dans le groupe ?
Très bien. Je me suis bien intégré. Les anciens comme les jeunes m’ont très bien accueilli. C’était plus facile que je le pensais.

Y a t-il eu un bizutage ?
Non pas encore, on attendait que tout le monde soit là notamment mon frère.

En parlant de votre frère, est-ce que sa présence en équipe nationale a été déterminante dans votre choix ?
Non, je ne pense pas. Lui même me disait que ce n’est pas parce qu’il était en équipe du Sénégal qu’il fallait que je fasse pareil. Personnellement, j’avais envie de jouer pour mon pays d’origine. C’est quelque chose qui me tenait à cœur. J’ai eu la chance d’être appelé par le coach et de représenter les couleurs du Sénégal.

Est-ce un rêve de gamin ou juste une occasion qui s’est présentée et que vous avez saisie ?
C’est un rêve de gamin. En commençant le football, jouer pour l’équipe nationale du Sénégal faisait partie de mes objectifs. Maintenant qu’il est atteint, il faut simplement continuer à avancer.

Quelles sont vos perspectives  avec cette équipe du Sénégal ?
On espère beaucoup de choses. D’abord se qualifier pour la coupe du monde et après on verra pour la suite.

Vous allez faire votre baptême du feu en Angola réputé pour son public chaud, comment appréhendez-vous ce moment ?
On sait que les matches en Afrique sont physiques. Il faudra répondre présents et ne pas se prendre la tête. On espère imposer notre jeu et ne pas tomber dans leurs pièges. Il faudra jouer notre football comme on sait le faire.

On connaît votre polyvalence en milieu et en défense centrale, avez-vous une préférence avec l’équipe nationale ?
Ma préférence a toujours été le milieu de terrain. Mais, si l’on me demande de dépanner derrière ce n’est pas un problème.

Rêvez-vous de former un axe central avec votre frère Lamine?
Ce n’est pas forcément un rêve. L’essentiel serait de jouer d’abord, peu importe le poste. On verra ce que l’avenir nous réserve. Mais, si l’occasion se présente, pourquoi pas ?

 

© Lesoleil

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