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« Au ministère des Sports, nous partageons le constat général que le niveau de notre football local est très faible. Mais, c’est à la Ligue professionnelle et aux clubs de prendre leurs responsabilités et de s’auto-évaluer. La balle est dans leur camp ». L’avis est de Mamadou Abdoulaye Diakhaté, adjoint au directeur de la Haute compétition du ministère des Sports et de la Vie associative. Selon lui, la tutelle regrette d’autant ces éliminations combinées de Diambars et du Diaraf dès le tour préliminaire des compétitions africaines, qu’elle était « dans les meilleures dispositions pour les accompagner tout au long de leur parcours ». Et cela, conformément à une tradition bien établie, même si, par ailleurs, les clubs étant des structures privées sont libres de s’engager ou non dans ces épreuves. Mais, la réalité est qu’aucun ne songe plus, depuis une trentaine d’années (et la décision de l’Us Gorée), à faire l’impasse sur l’Afrique.
Même si ces éliminations précoces récurrentes font économiser de l’argent au ministère des Sports, elles sont sources d’amertume « puisque quand on s’engage dans une compétition, c’est pour aller le plus loin possible », selon l’adjoint du Dhc.  N’empêche, il faudra bien un jour « poser le débat » sur cette tournure que prennent systématiquement les participations sénégalaises en compétitions des clubs. « Il nous faudra peut-être en arriver à une gestion axée sur les résultats, surtout dans un contexte de moyens très limités », d’après Mamadou Abdoulaye Diakhaté.

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