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Annoncé blessé lors des matchs de préparation avec West Ham par la presse anglaise, Chekhou Kouyaté dément. Au bout du fil, il se dit au point et parle de sa nouvelle vie de footballeur anglais et de son retour prochain au stade Léopold Sedar Senghor, le 5 septembre.

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Comment évolue votre blessure à un mois de Sénégal-Egypte ?

(Rires)… Je ne me suis jamais blessé, c’est juste des rumeurs (Ndrl : Son coach en club San Allardyce ainsi que le sélectionneur national Alain Giresse ont tous confirmé la blessure).

Si vous le dites… Et comment se passe alors votre préparation ?

Je me suis bien préparé avec l’équipe. Nous étions d’abord à Evian, ensuite en Nouvelle-Zélande et actuellement on est à Londres pour boucler la préparation. Je serai bien prêt, incha Allah, avant le démarrage du championnat (le 16 aout prochain).

Comment trouvez-vous West Ham ?

C’est une équipe soudée et on m’a dit que l’ambiance est la même depuis deux ans. Cette année, l’équipe s’est renforcé (Ndlr : Mauro Zarate, Eder Valencia et lui-même). J’ai remarqué que les joueurs s’entendent bien dans le terrain et en dehors. Quand Momo Diamé avait su que j’avais signé, il m’avait appelé au téléphone pour me dire que j’avais fait le bon choix et que j’allais aimer (le club). Il avait parfaitement raison.

Diamé a facilité alors votre intégration ?

Je ne me suis pas senti seul à mon arrivée. Il a été présent pour moi et sur tous les côtés. Maintenant je me sens comme chez moi.

On a lu dans la presse anglaise son éventuel départ aux Queens Park Rangers ?

Momo ne m’a encore rien dit. Je ne souhaite vraiment pas qu’il parte. Ce serait une perte pour West Ham. Diamé est très important pour ce club. A mon arrivée, je me suis rendu compte qu’il est bien aimé par les dirigeants et les supporters.

Durant les phases de préparation, quel est le joueur qui vous a le plus impressionné ?

C’est Momo Diamé

Pourquoi ?

Ce n’est pas parce qu’il est sénégalais et qu’on évolue ensemble en équipe nationale. C’est un joueur physique et techniquement doué. Aux entrainements, il se donne à fond comme s’il était dans un match. Il est très sérieux dans son travail.

Si vous aviez une comparaison en West Ham et Anderlecht, que diriez-vous ?

C’est deux championnats différents. En Angleterre, le niveau de jeu est plus relevé. Je dois être prêt physiquement car c’est un championnat rythmé qui m’attend.

Sur le plan physique, quelles ont été vos difficultés au contact du football anglais ?

(Rires…) A mon arrivée, mon seul souci c’était les entrainements ? Trop durs. Je ne me suis jamais entrainé de cette manière. Maintenant, je commence à m‘adapter et je m’en sors bien jusqu’ici.

Sam Allardyce a dit qu’il vous a recruté en tant que milieu de terrain alors qu’on vous connait défenseur. Quel commentaire faites-vous de ça ?

Je n’ai pas de commentaire particulier à faire sur ça. Moi je suis un milieu de terrain de formation. Et comme je suis recruté à ce poste, je ferais tout pour être à la hauteur.

En équipe nationale, vous jouez comme axe central, est-ce que cela ne va pas vous perturber si vous vous retrouviez milieu en club ?

Perturber non. Lors des Jo de Londres en 2012, je jouais au milieu. Un joueur doit être polyvalent. Je pense que le plus important c’est d’être performant à ces deux postes.

Votre coach avait ajouté dans la presse anglaise que vous n’êtes pas un joueur costaud et que c’est pour cela qu’il aime vous voir au milieu et non en défense centrale ?

C’est vous qui m’informez de ça. Vous savez parfois on fait dire au coach des propos qu’il n’a jamais dit. La preuve : on a annoncé que Sam avait dit que j’étais blessé, or c’était faux. Je pense que c’est un peu tôt de dire que je ne suis costaud. Avant le démarrage je serais prêt physiquement.

Le fait de ne pas parler anglais n’est-il pas un blocage pour communiquer avec vos partenaires dans le terrain ?

Si on connait certains mots clés comme positionnement, le ballon, etc., on a le message qu’il faut pour s’en sortir. Actuellement, je prends deux ou trois cours d’anglais dans la semaine.

Giresse disait dans un entretien que « vous êtes facile et habile. Techniquement vous êtes trop fort. Sauf qu’il vous arrive d’oublier de temps en temps que vous devez être rigoureux ».

Quel commentaire en faites-vous ?

Le coach (Giresse) a raison. Parfois, j’oublie que je suis défenseur et je joue comme un milieu de terrain. Même à Anderlecht j’avais souvent ces problèmes, mais cela se comprend puisque je ne suis pas un défenseur de formation.

Vous faites partie des joueurs qui ont disputé le match du 13 octobre 2012 contre la Cote d’Ivoire à Dakar, émaillé d’incidents.

Comment envisagez-vous les retrouvailles avec Léopold Sédar Senghor ?

On avait tous vu comment les choses s’étaient passées. C’est l’occasion pour nous de faire plaisir à notre public. Je fais appel au peuple sénégalais et au 12e Gaindé et leur demande de mobiliser derrière l’équipe, d’oublier le passé.

Pensez-vous que le contact sera facile avec le public qui a été hostile lors du dernier match ?

C’est à nous de gagner à nouveau leur confiance. Quand on fait un bon match, ils seront contents.

On parle beaucoup de Mouhamed Salah de Chelsea du côté des égyptiens. En tant que défenseur n’avez-vous pas de craintes à devoir affronter un attaquant de cette dimension ?

Moi je suis milieu terrain (rires)… Mouhamed Salah n’est pas une équipe, on ne va pas se focaliser sur lui. On va jouer contre l’équipe égyptienne. On sait que le match ne sera pas facile mais avec l’appui de notre public on y arrivera.

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