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L’ancien coach des Lions, Joseph Koto, avait commencé son magistère en lançant une équipe nationale à forte connotation olympique réussissant une belle entame des éliminatoires de la coupe du monde 2014 sanctionnée par une victoire difficile (3-1) contre le Liberia et un nul contre l’Ouganda à Kampala (1-1).

L’ancien attaquant des Lions dans les années 1980 est allé avec le même schéma à Abidjan, lors du match aller des éliminatoires de la CAN 2013 contre les Eléphants de Côte d’Ivoire (2-4).

Cette défaite, difficile à accepter alors que le Sénégal tenait le bon bout jusqu’à 10 minutes de la fin, avait donné lieu à des critiques acerbes des joueurs non retenus et de certains observateurs qui avaient dénoncé ‘’le manque de maturité des joueurs alignés face à des Eléphants aguerris’’.

Ils décriaient la décision de Koto de se passer des services de Demba Ba et d’Issiar Dia laissés sur le banc pour cette rencontre aller au stade Félix Houphouët Boigny.

Face à ce tollé, Koto n’a pas assumé. Il a préféré reculer en alignant une équipe composée pour la plupart de l’effectif qui a fait choux blanc à la CAN 2012 en Guinée Equatoriale.

Comme à Abidjan, la Côte d’Ivoire est sortie victorieuse de la rencontre menant au score par 2-0 même si le match a été arrêté par des incidents.

Les observateurs, les analystes et les commentateurs de s’en donner à cœur joie contre Joseph Koto, incapable de réussir avec un tel potentiel.

Quelques mois plus tard, Mayacine Mar, nommé directeur technique national (DTN), avait réchauffé la méthode Koto avec une colonne vertébrale constituée d’olympiques.

Les évènements, avec les nombreux forfaits, l’avaient amené à revoir sa copie. L’entraîneur par intérim avait embrayé sur les mêmes éléments que Koto.

Avec une équipe montée à la va-vite mais qui puisait sur la ligne directrice de Koto, il a réussi un nul (1-1) à Niamey contre le Niger ‘’avec un très bon contenu”, selon l’entraîneur nigérien Gernot Rohr.

Après la déconvenue de Conakry où le Sénégal a fini par concéder le nul (1-1) devant une équipe angolaise amputée de ses vedettes, ces mêmes commentateurs qui tiraient à hue et à dia contre Koto, de s’interroger sur le manque d’engagement de certains professionnels.

L’histoire récente des compétitions internationales en général et africaines qui ont montré que le talent seul ne suffit pas, a fini par les rattraper et peut-être donner une part de vérité à Koto. Ce dernier avait pris le risque d’aligner des internationaux engagés à plus de 100 pour cent.

Au départ de son magistère, Alain Giresse, son successeur, a déclaré que si on n’a pas envie de venir en sélection, il est mieux indiqué de ne pas faire le déplacement.

La rencontre de samedi contre l’Angola lui permettrait certainement d’avoir un début de réponse pour bien accomplir sa mission.

APS

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