Installé à la tête de l’Association nationale des arbitres de football du Sénégal (Anafs), à l’issue de l’Assemblée générale Amadou François Gueye dit Franky compte œuvrer à la réunification du corps arbitral et de travailler en bonne intelligence avec la Fédération sénégalaise de football.
Porté à la tête de l’Association nationale des arbitres de football du Sénégal (Anafs) et représentant des arbitres à la fédération de football Amadou François Gueye dit Franky, a affirmé sa volonté de fédérer et d’unir le corps arbitrale. « Ma mission est de fédérer et de faire en sorte que tous les arbitres se retrouvent, parce qu’on est arbitre une fois, on le reste toute sa vie. Même ceux qui sont partis sont des arbitres et ils font partie de la famille, c’est-à-dire la nôtre, c’est nous qui les avons formés », a-t-il déclaré à l’issue de l’Assemblée générale de l’Association nationale des arbitres de football du Sénégal (Anafs) qui s’est tenue dimanche au Jardin public.
Mieux, monsieur Guèye ajoute «l’Anafs ne peut pas se départir d’un arbitre et le laisser partir. Je vais faire en sorte que tous ceux qui sont partis pour des raisons quelconques, reviennent à la maison», promet le remplaçant de Badara Mamaya Sène. Il souligne en outre que « les problèmes avec la fédération sénégalaise de football n’étaient que malentendus. » Selon lui, « dans la vie de toute association, il y a des hauts et des bas. Il était arrivé un moment où il y avait un problème entre la fédération sénégalaise de football et la commission des arbitres. Mais le problème est dépassé. Nous sommes revenus à de meilleurs sentiments. Les désignations ont repris et on travaille ensemble.»
En attendant, les jeunes arbitres approchés à la fin de la rencontre ont affiché leur satisfaction d’avoir réussi à faire entendre leurs griefs, «pour nous, l’essentiel était de faire entendre notre voix. Désormais les choses ne seront plus comme avant dans notre corps», a dit l’un d’eux sous le couvert de l’anonymat. Comme quoi ce n’est pas encore la fin de la partie à l’Anafs.
