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Les nuages planent encore sur l’origine du futur entraîneur des lions du Sénégal. En tout cas, l’instance dirigeante du football est toujours indécise sur la question. Son président Me Augustin Senghor se veut clair : « Aliou Cissé ou pas, les choix sont multiples ». S’agissant du salaire du futur patron de la tanière, le président de la Fsf déclare qu’un technicien idéal nécessite plus que 13 millions.

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L’origine du futur entraineur national
« Il y a trois ou quatre noms qui peuvent valablement se retrouver dans ce portrait-robot ».

Mon point de vue là-dessus n’a jamais varié. Poser le problème de l’entraineur, en termes de son origine, me dérange beaucoup. Ce qu’il nous faut aujourd’hui, c’est un entraineur de haut niveau, d’où qu’il nous vienne, quelle que soit sa nationalité. Si le portrait-robot de cet entraineur est un étranger, il ne faudra pas hésiter. Mais, s’il répond aux dispositions d’un entraineur local de haut niveau, nous n’hésiterons pas, non plus. Mais tout se fera, en étroite collaboration avec l’Etat, le payeur qui a émis le vœu de doter l’équipe nationale d’un grand entraineur. Nous y adhérons mais, il faut éviter les clichés, la couleur de peau ou la nationalité ne font le bon entraineur, ce sont les qualités techniques et humaines. Et, cela, on en a, à l’extérieur et au Sénégal. En regardant les critères définis aussi bien, par l’Etat que par nous, il y a trois ou quatre noms qui peuvent valablement se retrouver dans ce portrait-robot. Il faudra, avec l’autorité, faire le meilleur choix possible, en tenant compte des ruptures que l’on veut apporter au sein de la tanière et entamées contre le Niger, c’est-à-dire un nouvel état d’esprit, un nouvel environnement. Donc, pour ce faire, il nous faut un bon technicien et surtout un bon leader qui puisse coacher parfaitement les joueurs, aussi bien sur le terrain qu’en dehors.
Date butoir
« Au plus tard fin décembre »

Nous ne souhaiterions pas sortir du mois de décembre. Nous avons eu le malheur de ne pas être qualifiés pour la Can 2013, nous devons en faire un atout : pendant que les autres sont sur la pression de la Can, travailler en profondeur, peaufiner un bon groupe, lui inculquer de nouvelles valeurs et jouer toutes les dates Fifa, c’est-à-dire la seule qui existe, le 6 février. Mais, nous n’écartons pas, si l’entraineur le veut, un possible match au mois de décembre, dans les pays arabes. Toutefois, rien ne se fera sans l’aval de l’Etat.
Choix d’Aliou Cissé ?
« Aliou Cissé ou pas, les choix sont multiples »

Aliou Cissé, c’est un choix parmi tant d’autres. Il faut reconnaitre à Aliou Cissé ses qualités. Mais, il ne faudrait pas commettre des erreurs. Si, aussi bien du côté de l’Etat, de la fédération que de l’opinion, Aliou Cissé semble être en mesure de gérer, il le fera. Si ce n’est pas le cas, il faudra faire un autre choix. Je pense que les choix sont multiples. D’autres parlent de Giresse, nous, en revenant de Nuremberg, on a eu une proposition d’un entraineur, ancien de Fribourg qui nous a été recommandé par Puma, laquelle firme est intéressée par le devenir de notre équipe nationale. Le rassemblement de tout ceci, nous permettra de choisir le meilleur entraineur. Mais, pour le moment, n’avançons pas de noms, laissons les choix s’opérer après concertation.
Salaire du prochain coach
« Un entraineur de haut niveau demande plus que 13 millions »

On ne connait pas, pour le moment, ce que l’Etat compte payer. On sait que pour Le chantre qui devait venir, on tournait autour de 13 millions. Mais, on a conscience, aujourd’hui, que trouver un entraineur de haut niveau demande beaucoup plus que ça. C’est d’ailleurs à ce niveau que le vœu de disposer d’un entraineur étranger pose problème, parce que si certains pays, comme le Maroc, ont les moyens de se payer un entraineur à 160 millions, il est clair que le Sénégal n’a pas ces moyens ni cette volonté, les urgences étant ailleurs. Mais, compte tenu du challenge que représente le Sénégal à la prochaine coupe du monde, beaucoup d’entraineurs seront prêts à faire des efforts pour prendre cette équipe, parce que le gain, en cas de réussite, sera, peut-être, ailleurs que sur le salaire mensuel.
L’adjoint du prochain coach
« Il faudrait qu’il y ait une certaine complicité »

Très souvent, certains entraineurs étrangers viennent, et demandent à le faire avec tout un attelage et c‘est là où c’est difficile. Cela pose un problème de connaissance du milieu, de connaissance de la mentalité du football sénégalais. Au Sénégal, les entraineurs étrangers étaient toujours associés à des locaux. Il faudrait qu’il y ait une certaine complicité, sinon, bonjour les problèmes.

Source:Rewmi

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