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Au lendemain de la suspension du président de la Commission centrale des arbitres et de son adjoint, la Direction nationale de l’arbitrage n’a pas manqué de souligner une situation complexe. Cependant, Ismaël Diallo affiche un certain optimiste quant au respect du calendrier national.

La Direction nationale de l’arbitrage affiche un certain optimisme quant au respect du calendrier national pour la phase retour des compétitions nationales. Joint en début de soirée d’hier au moment où un différend couve entre la Fédération sénégalaise de football (Fsf) et la Commission centrale des arbitres, le patron de la Dna note une implication des acteurs pour sauver la saison. «Au début, la situation n’était pas facile. On n’avait pas beaucoup d’arbitres. Mais là, il y en a qui viennent. Beaucoup d’arbitres veulent poursuivre le travail avec la Dna. Si on continue sur cette lancée, on pourra finir le travail. Même s’il faut reconnaître qu’elle n’est pas facile à gérer», souligne Isamël Diallo. D’ailleurs, souligne-t-il, «tous les matchs en retard qui étaient prévus hier ont été joués».

Reconnaissant une «situation confuse» au sein du secteur de l’arbitrage au Sénégal, l’expert précise cependant que «les arbitres ne sont pas de la commission centrale, mais plutôt de la fédération. Les gens oublient cet état de fait. Cela mérite une explication. Ils sont là pour arbitrer». Avant de préciser le rôle de sa structure : «Nous sommes là pour l’intérêt du développement de l’arbitrage et non de certaines personnes.» Sous ce rapport, informe le patron de la Dna, «il y a plusieurs arbitres qui ont manifesté le désir de faire leur boulot».
Regrettant le différend entre la Fédé et la Cca qui a abouti à la suspension pour deux ans du président de ladite structure, Badara Mamaya Sène et de son adjoint Amadou François Guèye, il milite pour le dialogue entre les deux parties. «C’est une situation très complexe. On devrait pouvoir s’asseoir autour d’une table, pouvoir discuter sur les rôles et les limites de chaque entité. Si vous lisez les textes, il y a des choses que la commission centrale doit valider avant que la Dna ne le fasse», souligne-t-il. Malheureuse­ment, l’ancien membre de la Cca constate «l’absence de collaboration entre la Dna et la Cca. Et pourtant, ce sont des gens avec qui j’ai collaboré pendant des années». Ne voulant pas trop s’étendre sur le différend entre les deux parties, Ismaël Diallo préfère se focaliser sur le travail qui lui a été confié. «Il y a un travail à faire. Ce qui m’intéresse le plus, c’est le développement de l’arbitrage au Sénégal», note-t-il.
Concernant les arbitres internationaux, Ismaël Diallo attend la feuille de route de l’instance fédérale afin de se pencher sur la question. «Pour l’instant, la mission qui m’a été confiée est celle-ci. Les internationaux auront effectivement besoin d’être sur le terrain. Mais au moment venu, ce sera à la fédération de se prononcer sur la question. Mon rôle s’arrête à remettre le calendrier national en état.»
L’instance dirigeante reproche  à Mamaya Sène et François Guèye d’avoir demandé à leurs collègues arbitres de boycotter tous les matchs, dont ceux de Coupe du Sénégal, programmés à Tamba et Diourbel. Une manière pour eux de marquer leur opposition à la nomination de nouveaux présidents à la tête de ces deux Ligues régionales. En remplacement de Moussa Diaw Dieng et Ibrahima Traoré, qui ont démissionné du Comité directeur. Convoqués lundi dernier pour audition par la Fédé, les deux responsables de la Cca ne se sont pas présentés.

 

Lequotidien

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