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Tout juste après avoir signé un contrat avec Orlando Pirates (D1, Afrique du Sud) pour trois ans, l’ancien milieu défensif du Jaraaf et de l’As Pikine, Issa Sarr,  se confie à Rewmi Quotidien. Au menu ? Entre autres sujets, il revient sur ses ambitions en club et en équipe nationale. Entretien via Facebook !

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Vous avez signé à Orlando Pirates alors que vous étiez pressenti ailleurs.  Qu’est-ce qui s’est passé ?

J’étais persuadé que j’allais scruter d’autres horizons (ndlr : Platinum, son ancien club en Afrique du Sud), au regard des nombreuses sollicitations, lors de la précédente saison. D’abord, je suis allé faire des  tests à Dubaï et au Danemark. Mais, les négociations n’ont pas abouti. Puisque j’étais très convoité en Afrique du Sud, j’ai finalement signé à Orlando Pirates, sans faire de test, pour trois ans.  Mais, ce sera un tremplin.

Il ne manquait pourtant pas d’opportunité

J’avais d’autres pistes, notamment en France, en Ligue 2, et au Soudan, mais j’ai préféré rester ici (ndlr : Afrique du Sud).

Quelle est votre ambition en signant dans ce club ?

J’avais besoin d’un grand club comme Orlando Pirates pour parfaire ma visibilité au niveau continental. Avec ce club, j’ai la chance de gagner le championnat chaque année et jouer les compétitions africaines.  Mais mon objectif se trouve ailleurs, dans un championnat plus relevé.

Au finish, vous restez en Afrique du Sud. Quelle différence y a-t-il entre ce championnat et  celui du Sénégal ?

C’est incomparable. Le Sénégal est très en retard sur le plan des infrastructures sportives. On continue à jouer sur les terrains  sablonneux. Il y a toujours les problèmes de salaire au sein des clubs. Donc, ne parlons pas de professionnalisme.  Certes, certains font des efforts pour gérer le minimum, mais c’est insuffisant. Par contre,  il y a  un potentiel extraordinaire au niveau des joueurs.

On retrouve chez les Lions des joueurs de votre génération. Avez-vous des regrets ?

Des regrets ? Non ! Mais, l’envie y est quand même de rejoindre Stéphan Badji et Baye Omar Niasse, mes anciens coéquipiers en équipe nationale locale. Toutefois,  je n’en fais pas un souci. À chacun son tour chez le coiffeur.

Avez-vous eu des contacts avec Giresse ?

Non, pas encore. Mais, à travers mes performances en club, j’espère que Giresse s’intéressera à moi un jour.

Le Sénégal partage la poule avec l’Égypte et la Tunisie pour les éliminatoires de la Can 2015. Quelles sont ses chances de qualification ?

C’est un tirage clément pour le Sénégal. Sportivement, je voue du respect à l’Égypte et à la Tunisie, mais je ne les crains pas. Ce respect est forcément réciproque vis-à-vis de ces deux équipes. Hormis cela, le Sénégal a des arguments pour sortir indemne de ce groupe. On a des joueurs qui veulent se racheter après la double élimination de la Can 2013 et aux barrages du mondial 2014. Il n’y a pas de secret pour y arriver. Le haut niveau se joue sur des détails. Il faut donc rester sérieux et concentré face à ces équipes.

 

REWMI

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