Il a connu l’ère de gloire des Verts de Saint-Etienne, où il a évolué de 1969 à 1981, donc une carrière de joueur des plus prestigieuses. Sacré quatre fois champion de France (1974, 1975, 1976 et 1981) et deux fois vainqueur de la Coupe de France (1975 et 1977), en plus d’une finale en Champions League (1976), Jacques Santini n’est pas considéré comme une légende des Verts pour rien. Mais, c’était à une autre époque… Pour la nouvelle génération, le nom de Jacques Santini rime surtout avec le début de la période de grâce de l’Olympique Lyonnais. A la base de l’identité titanesque des Gones, c’est lui qui est à l’origine de la montée en puissance du club rhodanien à qui il a offert les premiers trophées de son histoire : une Coupe de la Ligue en 2001 et un titre de champion de France en 2002, le premier de la longue série de sept titres consécutifs qui matérialisent la domination des Gones sur le football français ces dernières années. Réputé bon formateur, Jacques Santini ne manque pas d’arguments pour faire pencher la balance en sa faveur. Avec lui, la France a remporté la Coupe des confédérations 2003 et réussi à se qualifier à l’Euro 2004 où les Bleus réalisèrent un premier tour satisfaisant terminant premiers devant l’Angleterre et la Croatie. Et malgré l’élimination de l’équipe en quart de finale par la Grèce, futur vainqueur du championnat d’Europe, Jacques aura été le sélectionneur ayant présenté le meilleur bilan à la tête de l’équipe de France avec 22 victoires, 4 nuls et 2 défaites en deux ans. Autant de faits qui indiquent que le technicien, qui a entraîné plusieurs clubs français, notamment Toulouse, l’As Saint-Etienne, Lille, le Fc Sochaux, entre autres, le club anglais de Tottenham, présente un bon profil pour mener à bien le projet ficelé par la Fsf de mettre sur pied une équipe compétitive dans le long terme.
