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Un Sénégalais (Aliou Cissé), deux Français (Alain Giresse et Jacques Santini), un Suédois (Sven-Goran Eriksson) et un Allemand (Volke Finke) ! Tel est l’ultime quinté en course pour occuper le banc des Lions. Mais, contrairement au Pmu où il s’agit de trouver la bonne combinaison, dans le cas d’espèce, il n’y a que la première place qui vaille puisqu’il n’est juste question que de choisir un nom. Le bon. Ou plutôt le meilleur. Car, bons, tous ces techniciens le sont aux yeux de la commission ad hoc de la Fédération sénégalaise de football chargée de trouver un successeur à Joseph Koto. Mais, pour le (supposé) meilleur, il faudra encore patienter quelques jours. Encore que, ce n’est qu’a posteriori qu’on sait toujours si un choix a été bon ou pas. Surtout en football avec ce ballon si capricieux, capable de tous les faux rebonds et où tout le cours d’une vie de coach peut basculer pour un poteau rentrant ou sortant. Et pour cause, combien de « techniciens aguerris et compétents » ont été limogés pour insuffisance de résultats ? Et combien d’obscurs soutiers des bancs techniques d’équipes de seconde zone sont passés de l’anonymat le plus complet au sommet du hit parade des entraîneurs les plus courtisés du fait de succès improbables qui ont croisé leur trajectoire ?
En tout cas, cette « short-list » a de la gueule. Car, excepté Aliou Cissé qui ne peut pas se prévaloir d’une longue et grande expérience sur le banc, tous les autres postulants ont assez bourlingué pour figurer dans le Cinq majeur. Mais Cissé a l’avantage de mieux connaître l’environnement immédiat de l’équipe en plus de son vécu de capitaine des Lions de 2002, finalistes de la Can au Mali et quart-de-finaliste du Mondial asiatique ; en plus d’un caractère bien trempé et d’une réputation établie de meneur d’hommes. Mais, sera-ce suffisant face aux « vieux » routiers français Giresse et Santini et suédois Eriksson, et à l’Allemand Finke qui passe, aux yeux de certains, comme « le candidat de l’équipementier » des Lions ? On devrait savoir avant la fin de ce mois de décembre.
Le plus important, dans tous les cas, c’est de choisir en âme et conscience et à partir de critères bien définis mais aussi d’objectifs à atteindre clairement identifiés et fixés à court, moyen ou long terme. D’autant que, depuis quelques semaines, une nouvelle donne est venue s’ajouter à une situation déjà guère réjouissante après le zéro pointé de Bata et l’élimination de la prochaine Can, dans un mois en Afrique du Sud. En effet, avec la suspension du stade L.S Senghor pour un an par la Fifa, les Lions devront certainement jouer tous leurs matches de l’année à venir hors du pays. Ce qui n’est assurément pas un cadeau pour le futur entraîneur.
Le ministère des Sports qui tient les cordons de la bourse a déjà averti qu’il ne signerait avec le futur responsable technique de l’équipe nationale aucun contrat dans lequel le Sénégal se retrouverait perdant au cas où la balle ne rebondirait pas dans le sens espéré de tous. Raison de plus pour bien éplucher les cinq derniers dossiers sur la table de la Fsf pour ne pas se fourvoyer dans le choix définitif.

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Source: Lesoleil

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