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Vendredi, il a permis au Jaraaf d’infliger au leader Diambars, son premier revers de la semaine. Babacar Seck auteur de l’unique but de la partie, a inscrit son 4ème but en deux matches. Pour l’heure, il est le deuxième meilleur butteur du championnat sénégalais, ex aequo avec Benoit Toupane (Touré Kunda).

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Pourtant la vocation première de Mbaye Seck comme on le surnomme est de défendre ou encore de faire en sorte que les attaquants ne trouvent pas le chemin des filets.

Sur son mètre 80, il a réussi à voler la vedette à ses coéquipiers en charge de l’attaque. Un triplé face à l’ASSUR (3-1, 10ème journée), une première historique et puis  un autre but face à Diambars (1-0, 11ème journée) auront fini de le propulser en haut du classement des buteurs, lui dont la vocation première est d’empêcher les attaquants de marquer.

« C’est un bon début et je souhaite que ça continue. En ce moment le bon Dieu est avec moi », confie le jeune latéral gauche qui au tout début de sa jeune carrière jouait au poste d’excentré droit.

« Des coachs comme Amadou Kane, Jean Mendy ou encore père Mbodj, ont remarqué que je défendais beaucoup pour un attaquant et ils ont décidé de me faire changer de poste. Il savaient que j’avais les prédispositions pour jouer arrière et je n’ai pas contesté  leur choix», raconte Seck.

Une métamorphose qu’il réussit aux prix de quelques sacrifices. « C’était difficile mais avec quelques applications je suis arrivé à me concentrer ».

Lors de la saison 2011-2012, il a réussi à inscrire 3 buts, cette saison son compteur est à 4 buts en 11 journées. De belles promesses !

Le parcours de ce jeune joueur  de 23 ans, né à Sindia et qui a grandi entre les villages de Kirène et Diass débute avec l’UASSU (tournoi scolaire et universitaire).

« À l’école j’ai remporté tous les trophées et mes professeurs m’appelaient « mon joueur au lieu de mon élève » », ce sera le déclic. Le joueur de la Médina décide d’arrêter ses études après le BFEM et rallie la capitale Sénégalaise. Il découvre le championnat populaire, navétanes, joue dans les plus grands clubs du célèbre quartier de la Médina, SFAX, Damels, Koussoum. Avec ces clubs, Babacar Seck remporte des titres et participe même à une demi-finale départementale avec Koussoum.

Suffisant pour taper à l’œil des dirigeants du club le plus titré du football sénégalais. « En 2009-2010, j’ai intégré le Jaraaf ». Pour sa première saison, il remporte le championnat sénégalais et découvre la compétition africaine. Lui est ses coéquipiers sont éliminés en 8ème de finale de la ligue des champions par l’espérance de Tunis.

Commence alors pour Seck, une carrière internationale, il est sélectionné chez les olympiques (espoirs) et même en équipe nationale (amical contre l’Afrique du Sud)

« Le secret : le travail de longue durée, parfois je m’entraine deux fois la journée », confie le gaucher qui rêve aujourd’hui, paradoxalement d’intégrer la sélection locale. « Ça viendra », lance-t-il.

« Je crois en moi, il faut que bosse encore très dur ». En attendant, l’ainé de la famille Seck affole les statistiques et vole la vedette aux attaquants.

Mon entourage, mes dirigeants et mes coéquipiers m’encouragent tous les jours. Parfois ils vont même jusqu’à me dire « c’est à toi de gagner les matches du Jaraaf » ». Un lourd défi que veut relever  le latéral gauche  fan de Eric Abidal et qui rêve de jouer à l’OM.

 

 

Ndamli

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