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Chaque championnat a sa propre réputation. Si l’Angleterre porte la marque d’un jeu ouvert, la Liga affiche l’expression du football dans toute sa plénitude, alors que l’Italie a gardé le label de la bonne organisation défensive.

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Une sorte de paradis pour un défenseur en quête de rigueur. Kalidou Koulibaly ne dit pas le contraire. Arrivé cet  été  à Naples en provenance de  Genk, le Franco-sénégalais  ne regrette pas aujourd’hui son choix. “Pour un défenseur, l’Italie c’est l’idéal pour apprendre tactiquement. Ça me permet de franchir un palier”, reconnaît-il.

Convoqué par Abdoulaye Sarr lors des qualifications des Jo de Londres 2012, alors qu’il évoluait sous les couleurs de Metz, il n’était pas venu. Arrivé actuellement à maturité, il sait qu’il peut faire à nouveau l’objet de convoitises. Mais pour l’instant, son défi semble de s’offrir une place inamovible dans l’effectif napolitain. Et ça commence plutôt bien.

“J’ai réussi à m’intégrer, j’ai fait de l’italien au lycée donc j’avais les bases. J’ai beaucoup appris depuis que je suis là, j’engrange de l’expérience dans cette équipe. Je ne m’attendais pas à être titulaire aussi rapidement “, souligne l’ancien compère de Kara Mbodj dans la charnière de Genk, en Belgique.

Si le début de saison du Napoli n’est pas exceptionnel, Koulibaly compte dix matches comme titulaire, toutes compétitions confondues, et un but à la clé. Ce qui lui donne l’impression de vivre un conte de fées.

C’est exceptionnel, je n’ai jamais vécu ça. On a fait un match de qualification en Champions League avec 50 000 supporters. Ça donne des frissons sur le terrain ! Quand je vois qu’on fait 25 000 spectateurs (au stade San Paolo) ça me parait beaucoup, alors que mes coéquipiers sont déçus. Ici, quand je sors un peu avec ma copine et ma famille, tout de suite je vois les tifosi qui me parlent de foot. Je ne peux pas faire cinq minutes sans prendre une photo. Il y a une vraie ferveur, ils aiment le foot, ça fait plaisir “.

Actuel 7e avec 11 points, le Napoli peine en ce début de saison. Mais pour Kalidou Koulibaly, la cause est à chercher dans la sortie précoce en préliminaires de la Ligue des champions “Après l’élimination en tour préliminaire, on a reçu un coup derrière la tête dont on a eu du mal à se relever. Cette équipe méritait d’aller en Ligue des champions au vu de sa saison dernière. On a eu des mauvais résultats (en Serie A), mais sans faire de mauvais matches forcément. On a parfois manqué de chance, mais on monte doucement en puissance”.

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