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« En venant avec des amis, il y avait un projet. Youssou Dial, Youssou Lakhoum et Cheikh Seck sont venus me chercher pour un grand projet dans le temps. Quand je suis venu, on a essayé de faire du bon travail, mais une équipe c’est un tout. En personne avertie, j’ai vu qu’il manquait ce grand rassemblement qui fait que ces équipes traditionnelles doivent exister. Je ne dis pas que c’est ce qui a fait qu’on a ce genre de résultats, mais dans un passé récent, on a vu des équipes comme la Jeanne d’Arc disparaître à cause de ce genre de situation. Je ne suis pas là en donneur de leçon, mais pour l’amour et le respect que j’ai pour le Jaraaf, je veux que cette démission crée un déclic. Je veux qu’il y ait une prise de conscience pour que ce club cher aux Sénégalais se rassemble, parce qu’il y a trop de méfiance dans cette équipe. Il y a un problème de confiance alors qu’un club a besoin de cela pour survivre. Le Jaraaf est un grand club avec de bons dirigeants, de bons cadres.

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Non, non, non ! Franchement, j’ai été soutenu par les gens qui étaient là, le président Cheikh Seck, Youssou Dial, Youssou Lakhoum, les présidents de section, les joueurs, mon encadrement. Sur ce plan, il n’y a pas eu de problème, mais c’est ce climat de méfiance qui est devenu lourd. Si le club arrive à se rassembler, il va devenir encore plus grand, pas seulement au niveau national. Vu qu’il y a beaucoup de cadres. J’ai reçu tellement de messages de gens importants que si tout ce monde se retrouvait comme on le fait au Real Madrid, au Fc Barcelone, on aura un grand club, avec des moyens, des idées et beaucoup de succès. Je pense que le Jaraaf ne soupçonne pas les moyens et le potentiel affectif qu’il a.

Vous savez, je suis quelqu’un qui prend des décisions, mais je ne peux pas empêcher les gens de faire des commentaires. Dans la vie, quand tu poses des actes, les commentaires et les appréciations ne t’appartiennent pas, donc je laisse les gens commenter. A chacun son rôle, moi, je suis acteur, je joue mon film, mais l’appréciation appartient aux autres. Mais tout entraîneur perd des matches, perd une compétition et connaît des moments difficiles, même les plus grands. On a vu, par exemple, Mourinho quitter le Real, d’autres descendre en 2ème division. Moi, je suis un conquérant, un combattant, la page du Jaraaf est tournée, je suis maintenant dans d’autres horizons, mais je n’exclus pas de revenir. Tant que je n’atteins pas encore l’âge de la retraite pour m’occuper de mes enfants, je resterai sur le terrain en étant très conquérant ».

Des regrets…. « Avec beaucoup de regrets même, parce que j’avais envie de donner beaucoup de choses au Jaraaf. J’avais sincèrement des ambitions pour cette équipe parce que j’avais retrouvé le goût de me lever et d’aller aux entraînements. Mon regret, c’est ce rassemblement qui n’a pas eu lieu et qui pouvait aider ce club. Je sais que je pouvais beaucoup apporter à ce club. Vous dites que vous vous étiez inscrit dans un projet à court ou moyen terme ».

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