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Au regard des 11 matchs, sous le magistère d’Alain Giresse, de l’avis de la quasi-totalité des observateurs, l’équipe nationale du Sénégal a des potentialités, mais manque d’un leader charismatique. Le technicien français s’attèlerait  à trouver  un poumon de l’équipe.

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Au regard de la performance des Lions en 11 matches, Alain Giresse  doit forger son leader dans ce groupe où personne ne veut prendre ses responsabilités. Un leader, c’est une personne qui a une influence palpable sur le groupe. C’est aussi quelqu’un qui indique le chemin aux autres. Bref, c’est le chef de file. Si on se confond dans cette définition de « leader », on peut conclure que ce type de personnage, il en manque au sein du groupe de Giresse. Le capitanat reste, aujourd’hui, la seule source de motivation à endosser les responsabilités dans cette équipe. Ce brassard, malheureusement, n’incarne plus rien dans le contexte actuel des choses. Papiss Cissé a passé le flambeau à Mohamed Diamé. Ce n’est pas le bout du tunnel. Le milieu défensif de Westham est plus intéressé à sa performance individuelle qu’à la gestion du groupe sur le champ de bataille. Ce n’est pas l’aboyeur qu’il faut. C’est pourquoi, on le voit rarement recadrer ses coéquipiers sur le terrain.

Dans le jeu, c’est sans surprise aussi

Il y a plus d’individualités que de collectif. Avec une pléiade de joueurs talentueux, il faut forcément un meneur pouvant décanter la situation, à tout moment. En l’absence d’un leader capable de galvaniser les troupes, Sadio Mané qui sort du lot arrive difficilement à imprimer son jeu à l’action collective des Lions. En dépit du fait que  Khalilou Fadiga lui tresse des lauriers, l’ancien meneur de jeu  de la génération 2002 exhorte Mané à jouer pour le groupe. « C’est un technicien fini, mais il gagnerait mieux à faire jouer ses coéquipiers.. », a-t-il confié sur les ondes de la Rfm, hier.

Aliou Cissé et El Hadji Diouf, des références

Il n’y a jamais eu cette question de leadership dans la génération de 2002, parce que tout le monde se donnait à fond. Aliou Cissé, pourtant techniquement limité, a su inculquer la rage de vaincre à tous ses coéquipiers. Il était l’aboyeur, un vrai gardien de feu. Des seigneurs de cette dimension, ça donne envie. À ses côtés, El Hadj Diouf, « fêtard » était l’âme de  l’équipe. Jusqu’à son extinction en 2008, il a incarné le rôle de tête de file. En illustration de son esprit de gagneur, « Dioufy » a été le joueur ayant subi le plus de fautes, avec 18 charges irrégulières au mondial 2002. Véritable bête de surface, l’ancien attaquant de Lens a été épaulé par tout le groupe dans les efforts.

 

REWMI

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