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Le staff technique de l’équipe nationale souhaite faire à Paris la préparation du match Egypte-Sénégal du 14 novembre prochain. Êtes-vous en phase avec la fédération sur ce point ?

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Les instructions que le président de la République a données à l’Etat, notamment le ministre des Sports, c’est d’accompagner tous les sportifs du Sénégal qui doivent défendre les couleurs du pays au niveau international. Aujourd’hui, c’est le football à l’honneur. Nous avons pris toutes les dispositions pour mettre l’équipe dans les conditions de compétition. Toutes les demandes de l’entraîneur ont été satisfaites. L’Etat est en train de jouer pleinement son rôle. Le premier combat qu’on a gagné c’est le stade Léopold Sédar Senghor. Ensuite, c’est l’avion loué à 53 millions pour le Bostwana pour mettre les joueurs dans d’excellentes conditions. On l’a réitéré avec le match contre la Tunisie à Monastir. Nous allons continuer dans la même lancée, malgré les conditions difficiles parce que nous sommes à la fin d’une année budgétaire. Le Sénégal n’est pas un pays aussi riche. Mais quand même, il faut que nous exécutons les instructions du Président de la République parce qu’il sait que l’Etat doit accompagner le sport et le Sénégal doit continuer son chemin dans le domaine du football, dans le domaine du sport. Il nous a instruits de faire tout pour mettre l’équipe nationale dans de bonnes conditions. Les conditions de l’entraîneur et de la fédération sont toujours étudiées avec beaucoup de responsabilité par le ministère des Sports. Ils se sont réunis hier avec une commission ad doc pour voir les conditions dans lesquelles il aimerait préparer le match contre l’Egypte. Aujourd’hui, ils se sont réunis avec la commission mixte et après, nous allons voir dans quelles conditions nous allons aborder ce match.

Un regroupement à Paris serait-il plus ou moins coûteux pour l’Etat ?

D’après les informations que j’ai eues, un regroupement à Paris est moins coûteux. Mais j’attends d’abord de recevoir la fiche et les simulations pour voir ce qui est à notre portée, et voir ce qu’il faut faire. Ce qui est important  c’est qu’actuellement les Sénégalais ont besoin d’une qualification.  Le peuple a besoin d’une qualification. Le peuple l’a manifesté plusieurs fois. Lors du match contre l’Égypte, il y avait une mobilisation exceptionnelle. Le match contre la Tunisie à Dakar, on a refait la même chose. Nous devons nous mobiliser, nous devons nous mettre ensemble et nous concentrer sur l’essentiel. Il faudra être positif. Que l’Etat fasse son travail de même que la fédération. On a les capacités techniques, on a les capacités de pouvoir battre l’Egypte au Caire. Pour ça, il ne faut pas être dans des polémiques, dans des invectives. Il faut essayer d’avoir une pression positive dans la Tanière. C’est cette pression positive qui va nous permettre de gagner ce match contre l’Egypte.

Personnellement, après la défaite concédée à Monastir, Est-ce que vous croyez réellement que les «Lions» sont capables d’aller battre l’Egypte à domicile ?

J’y crois. On a perdu en Tunisie, mais on n’a pas perdu parce qu’on n’a pas joué. On n’a pas perdu parce que la Tunisie était plus forte que nous. On a dominé le match pendant 64 mn littéralement. Je ne dirais pas pendant 94 mn parce que j’enlève les 30 mn de la 1ère mi-temps où il   y avait un match équilibré. Mais pour les 64 mn restantes, on a dominé sans être efficaces devant le but. On a pris un but assassin, ça arrive. On a des regrets, c’est clair. Mais ces regrets-là, on va les capitaliser pour en faire une pression positive pour pouvoir gagner ce match. C’est ça que je demande aux joueurs et au staff technique. On a perdu une manche, mais on n’a pas perdu le combat. L’Egypte n’a gagné que le Botswana en aller et retour. Nous, nous avons battu l’Egypte et le Botswana, donc les performances ne sont pas les mêmes. Ce qu’il faut c’est de montrer aux Égyptiens qu’on en veut plus qu’eux. Si on le fait, on les gagne. On est dans un championnat. Même si nous ne sommes pas 1er,battons nous pour être 2e. J’ai confiance aux joueurs. On a une très bonne équipe. Maintenant, le reste c’est du travail de groupe. C’est le staff technique, c’est des choix et nous espérons que ces choix-là pourront nous permettre de rentrer avec une victoire.

Ce sera un bonheur pour le Sénégal. Ce sera également un bonheur pour l’Etat du Sénégal qui a mis beaucoup de moyens pour permettre à l’équipe nationale dans les conditions de performance.

Le joueur Diafara Sakho a fait une sortie contre Alain Giresse qui alimente les débats. Comment l’avez-vous apprécié ?

Mais c’est un joueur qui a parlé et c’est à l’entraîneur de faire une appréciation de cette sortie. Ce n’est pas au ministre d’en parler de toute façon. C’est le monde sportif qui est comme ça. Mais puisque nous sommes des sportifs, nous pouvons nous contenir. On doit toujours garder la sérénité. Je pense qu’une lecture lucide de cette sortie sera faite et que les choses vont continuer dans le bon sens.

Vous préparez également l’inauguration du stade de Médine, à Saint-Louis, qui sera baptisé Mawade Wade. Quelle importance accordez-vous à cette cérémonie ?

Ce qui va se passer à Saint Louis le 26 octobre est inédit. Mawade Wade n’était pas n’importe qui dans le football. C’était une personnalité dans le domaine sportif. Il a aidé beaucoup de gens à faire leur chemin. C’est un acte de reconnaissance que l’Etat va poser. C’est le président de la République qui a décidé de faire porter le nom de Mawade Wade au stade Médine de Saint-Louis. C’est aussi un acte de reconnaissance à l’ensemble des sportifs du Sénégal. Nous préparons cet événement avec beaucoup de détermination  avec les autorités et la population de Saint-Louis. Saint-Louis est en train de faire peau neuve. Les sportifs, la mairie, la gouvernance, toute la ville est en train de se mobiliser pour réserver un accueil chaleureux au chef de l’Etat qui va débuter à Saint-Louis sa tournée économique.

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